Le 18 novembre 2025 à 17h, Mickaël Lelièvre donnait la parole aux Français sur une colère qui ne faiblissait pas et un pays qu’ils jugeaient plus fracturé que jamais, sur GPTV Investigation.
Évolution du climat social depuis le début du mouvement
Sept ans après les Gilets jaunes, la colère ne s’est pas éteinte, elle s’est enfouie. Un pays qui gronde en silence, un volcan prêt à éclater. Le coût de la vie, la précarité, la disparition des services publics sont au cœur des témoignages. Pour certains, rien n’a changé ; pour d’autres, « c’est pire qu’avant ». Le sentiment d’abandon prédomine. La fracture sociale est devenue un gouffre. L’idée d’une France « au bord du chaos » fait consensus.
Nombreux évoquent un effondrement général : institutions discréditées, services publics à bout de souffle, campagne oubliée. Retraités appauvris, jeunes désabusés. Le souvenir des ronds-points incarne une fraternité perdue. La colère s’est muée en fatalisme. Emmanuel Macron concentre le rejet : « absent », « déconnecté », « dangereux ». Le lien est rompu. Certains décrivent un pouvoir apeuré, coupé du peuple.
Une société désunie et sous pression
La nostalgie des ronds-points traverse les témoignages. Beaucoup regrettent cette époque de solidarité spontanée. Les ronds-points symbolisaient une démocratie brute, détruite par la répression. Le « convoi de la liberté » fut, pour certains, le dernier souffle collectif. Depuis, l’isolement domine. La fracture est aussi psychologique : chacun dans sa bulle, persuadé que rien ne changera.
À cela s’ajoute une perte de souveraineté perçue : Bruxelles, multinationales, accords commerciaux. Beaucoup estiment que la France a été « vendue », que son industrie et son identité sont livrées à des intérêts étrangers. L’Union européenne est vue comme un carcan. Le drapeau tricolore incarne un patriotisme défensif, ultime rempart contre la dissolution.
Un pays au bord de la rupture
La peur d’une explosion sociale s’installe. Les références aux émeutes, au Brésil ou à 1789 expriment une tension contenue. Certains parlent d’une guerre civile « froide », invisible mais réelle. La paix sociale tient à un fil. Le peuple ne croit plus, mais n’a plus peur.
La méfiance envers les médias et l’État est totale. Mutilés oubliés, SDF invisibles, censure du Covid sont cités comme preuves d’un système verrouillé. L’État est vu comme acteur de la fracture. Télévision « bouche cousue », réseaux sociaux surveillés : la parole populaire étouffée. Sept ans après, la colère attend son heure.
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Published on 3 hours ago
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