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L’HOMME ANTI-BLANCHIMENT DE BRUXELLES MIS EN EXAMEN POUR… BLANCHIMENT MASSIF ! | GPTV

L’HOMME ANTI-BLANCHIMENT DE BRUXELLES MIS EN EXAMEN POUR… BLANCHIMENT MASSIF ! | GPTV



Le 6 novembre 2025 à 12h30, Mike Borowski vous proposait une émission pour un sujet d’actualité, en direct sur Géopolitique Profonde. 

L’affaire Reynders et la piste du réseau invisible 

Le séisme politique déclenché par l’inculpation de Didier Reynders pour blanchiment d’argent ne peut plus être réduit à une simple faute individuelle. Ce scandale révèle peut-être un système où la frontière entre élites politiques, institutions financières et circuits opaques s’efface. 

L’ancien ministre belge, devenu commissaire européen chargé du gel des avoirs russes, est accusé d’avoir manipulé des flux de cash dignes des vieilles filières de recyclage. Derrière la surface : une hypothèse. Et si cette affaire n’était qu’un fragment d’un dispositif enraciné depuis la gestion trouble des fonds libyens post-Kadhafi ? 

Des observateurs stratégiques évoquent plusieurs niveaux de collusion. D’abord, une convergence d’intérêts entre figures politiques comme Reynders, Sarkozy et certains relais bruxellois. Non par un pacte explicite, mais via des intermédiaires-pivots – conseillers financiers, family offices – capables d’orchestrer des transferts discrets tout en cloisonnant finance et politique. 

Ensuite, une continuité doctrinale entre le gel des fonds libyens et les sanctions russes : mêmes institutions, zones grises juridiques, circuits d’intérêts. Enfin, une façade diplomatique : les discours moraux couvrant des pratiques proches d’un blanchiment institutionnalisé. 

Le gel des avoirs russes dans la continuité des dérives libyennes 

Le rôle central de Reynders dans le gel des avoirs russes après 2022 ravive une inquiétude : l’UE aurait répété le schéma post-Kadhafi. Des centaines de milliards bloqués dans les circuits d’Euroclear à Bruxelles ont généré des revenus considérables, dont la traçabilité reste floue. 

Le problème : ces intérêts, non les avoirs eux-mêmes. Ils créent un espace financier non contrôlé, propice à la spéculation, aux réaffectations discrètes et aux interprétations administratives opportunes. 

Les hypothèses dominantes suggèrent un effet d’aubaine réglementaire : ces profits auraient offert à certains acteurs institutionnels des marges de manœuvre financières proches d’une caisse noire légale. Certains évoquent même un recyclage des structures de gestion utilisées pour les fonds libyens, avec les mêmes chaînes d’audit et angles morts. 

Une lecture plus radicale voit dans le discours de « sanction morale » un paravent à une captation d’intérêts économiques massifs. Autrement dit : l’idéologie politique servant une guerre financiarisée. 

Le maillon faible du système européen 

Derrière Reynders, un écosystème de blanchiment légal pourrait émerger. Le problème n’est pas un homme, mais une architecture permissive. Les sanctions bloquent les capitaux, mais laissent libres intérêts, dividendes, frais de gestion. Cette faille juridique permet les dérives les plus sophistiquées. 

La fragmentation institutionnelle entre États membres, Commission et dépositaires privés empêche toute traçabilité réelle. 

Des signaux convergent : rotations suspectes public/privé, lobbying, flux non audités, dépôts fractionnés. Ce système perdure parce qu’il sert ceux qui l’ont conçu. L’affaire Reynders est un signal d’alarme pour ceux qui croient encore que Bruxelles agit au nom de la vertu. 

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Published on 21 hours ago






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