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DÉCOUVERTS BANCAIRES INTERDITS ? ON VOUS EXPLIQUE TOUT SUR CE SCANDALE COLOSSAL ! | GPTV
Le 4 novembre 2025 à 19h, Gérard Faure-Kapper et Michel Guillaud étaient les invités de La Grande Émission animée par Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.
Gérard Faure-Kapper est un ex-banquier au Crédit Mutuel devenu militant contre les abus bancaires. Fondateur de l’APLOMB, il aide particuliers et entreprises à contester les frais illégaux. Auteur de plusieurs ouvrages, il dénonce les dérives du système bancaire et a remporté des victoires judiciaires notables. Surnommé le « Robin des bois » des banques, il sensibilise le public à travers ses écrits et interventions.
Michel Guillaud est un ancien directeur financier de banque et fiscaliste, diplômé de Sciences Po et titulaire d’un DESS en Banque et Finance. Président et cofondateur de l’association France Conso Banque, il défend les usagers bancaires, informe les consommateurs et dénonce les pratiques abusives des établissements financiers.
Fin du cash-flow discret, place au crédit noté
L’Union européenne transforme le découvert bancaire en crédit à la consommation. Finie la tolérance informelle : chaque euro négatif sera noté, encadré, plafonné, avec TAEG affiché, solvabilité évaluée et mensualités en cas de coupure. Entrée en vigueur : 20 novembre 2026.
L’attaque contre la trésorerie des ménages
Le texte impose contrat formel, alerte mensuelle, refus possible, remboursement étalé. Les petites marges de manœuvre disparaissent, remplacées par des offres scorées, assurées et pénalisées. Les plus fragiles basculeront vers des micro-crédits plus chers.
Un marché captif pour le crédit court
Les banques industrialisent le processus : produit normé, scoring, frais, assurance, échéances. Chaque négatif devient rentable. Le marketing invoque la prévention ; en réalité, le tri s’opère par revenus et stabilité. Le coussin de trésorerie devient un centre de profit.
Protection affichée, précarité organisée
Derrière la rhétorique sécuritaire, le tri social se généralise. La tolérance disparaît, les contrats s’imposent. Le crédit devient un outil de contrôle. Le cash, espace de liberté, s’efface au profit d’un système où chaque dépense est suivie, évaluée, conditionnée.
Un système de contrôle total
Nos invités l’affirment : le découvert est absorbé par une logique de produit bancaire standardisé. Le modèle numérique, tracé, noté, prépare la disparition du cash et la généralisation d’un crédit sous surveillance. Défendre le liquide, c’est défendre sa souveraineté.
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Published on 2 days, 15 hours ago