Le 20 octobre 2025 à 19h, Maître Carlo Brusa était l’invité de La Grande Émission animée par Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.
Maître Carlo Brusa est un avocat italien à la cour de Paris, spécialisé en droit du sport et en droit international. Il est le fondateur de l’association Réaction 19, qui conteste les mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid-19. Il se présente comme défenseur des libertés fondamentales et opposant à la “dictature sanitaire”.
Le procès Brigitte Macron ou la dérive d’un État vers la censure politique
Fin octobre 2025, la justice française vivra un épisode révélateur : le procès de onze citoyens accusés de diffamation envers Brigitte Macron. Cette affaire dépasse le cadre privé. Elle illustre l’usage croissant de la police et de la justice comme instruments politiques. Des citoyens sans antécédents, arrêtés à l’aube, interrogés 48 heures, pour avoir parfois simplement retweeté.
Ce climat d’intimidation révèle un État qui ne frappe plus la criminalité, mais la dissidence numérique. Sous un vernis juridique, un projet politique se dessine : faire taire toute contestation de la narration élyséenne, au prix d’un effacement progressif des libertés publiques.
La plainte de Brigitte Macron devient le catalyseur d’un contrôle social camouflé en défense de l’honneur. Des citoyens non-violents se retrouvent traités comme délinquants d’État. La police agit, la justice suit, les médias valident : toute critique devient menace. Le pouvoir encadre la parole via la loi. La France est muselée.
Une justice détournée de sa mission au profit du pouvoir
Ce procès ne relève pas du hasard. Les interpellations à 6 h du matin relèvent d’une logique d’exemple, non de rigueur judiciaire. Cette mobilisation contraste avec la lenteur des réponses face aux agressions ou fraudes. La justice du peuple laisse place à une justice d’appareil.
Cette justice politique dévoie l’État impartial : robes noires et code pénal couvrent une logique d’allégeance au pouvoir. La célérité, l’acharnement, les moyens disproportionnés révèlent un État en décomposition démocratique. Police, magistrature, communication fonctionnent à l’unisson. Le but n’est plus de juger, mais de punir ceux qui doutent.
La question du financement et la confusion des sphères publiques et privées
Le cœur du scandale réside dans la confusion entre sphère privée et puissance publique. Officiellement, Brigitte Macron agit en tant que personne. Officieusement, l’appareil d’État semble mobilisé pour sa cause. Qui paie ? En théorie, elle. En réalité, le contribuable.
Cette mobilisation révèle une dérive monarchique : l’épouse du président devient figure quasi institutionnelle, bénéficiant d’une protection que la loi ne prévoit pas. L’État agit comme s’il possédait la France, le citoyen finance malgré lui cette défense contre sa propre parole.
Ce procès incarne une pratique autoritaire : faire financer par la collectivité les intérêts d’une élite. La justice républicaine cède à un fonctionnement féodal. Le 26 octobre 2025 marquera la date où la vérité politique s’est effacée au profit de la vérité d’État.
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Published on 11 hours ago
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