Le 19 octobre 2025 à 17h, Mike Borowski vous proposait de découvrir un nouveau reportage lors de la conférence de presse de Juan Branco, sur GPTV Investigation.
La contre-offensive juridique autour de l’affaire Brigitte Macron
Ce mardi 14 octobre 2025 à Paris, Juan Branco tenait une conférence de presse dans ses bureaux pour évoquer plusieurs affaires qu’il défend, dont celle opposant Brigitte Macron à la cybermilitante Zoé Sagan et à une dizaine d’autres personnes poursuivies pour diffamation.
Ces dernières sont accusées d’avoir relayé, depuis 2021, des rumeurs selon lesquelles Brigitte Macron serait une femme transgenre. Ces allégations, massivement diffusées sur les réseaux sociaux, ont conduit Brigitte Macron à engager des poursuites pour atteinte à la vie privée et diffamation publique.
L’audience a réuni peu de médias traditionnels — seuls quelques journalistes indépendants. Cette rareté a contribué à créer une atmosphère particulière : celle d’un dossier à la frontière du juridique et du politique.
Une affaire de rumeur devenue question d’État
Ce qui n’était qu’une rumeur virale est devenu une affaire d’État. En portant plainte, Brigitte Macron a choisi de répondre frontalement à des accusations qu’elle jugeait intolérables. Pour ses avocats, il s’agissait de défendre la vérité et la décence dans le débat public.
Mais cette réaction judiciaire soulève une question : pourquoi Emmanuel Macron, qui voulait éviter un “effet Streisand”, a-t-il validé cette stratégie ? Certains y voient un contrôle de l’image présidentielle, d’autres une lassitude face aux dérives numériques.
Des procédures jugées disproportionnées par la défense
Juan Branco dénonce la disproportion entre les moyens déployés et la gravité des faits. Selon lui, plusieurs prévenus ont été placés en garde à vue, parfois dans des conditions éprouvantes. L’un serait handicapé à 80 %.
Pour l’avocat, cette affaire relève du débat d’idées et non du pénal. Il évoque une “dérive judiciaire” où l’État utiliserait la justice contre des atteintes symboliques. Ces accusations posent la question de la limite entre réputation politique et liberté de parole.
Une justice sous pression médiatique et politique
Dans un contexte de défiance envers les institutions, une procédure visant le couple présidentiel prend immédiatement une portée politique. Les soutiens de Brigitte Macron parlent de rappel à la loi ; les partisans de Branco dénoncent une “judiciarisation du discours public”.
La justice devra trancher, consciente que ce procès pourrait fixer un précédent sur la régulation des propos en ligne.
Le rôle ambivalent des médias dans un dossier explosif
La faible couverture médiatique interroge. Les grands médias semblent prudents, voire réticents. Certains évoquent une autocensure face au couple présidentiel, d’autres une volonté d’éviter la polémique.
Cela révèle la difficulté de traiter des affaires mêlant politique, justice et vie privée. Jusqu’où peut aller la liberté d’informer ?
Une affaire emblématique des dérives de l’ère numérique
Cette affaire illustre la transformation de la réputation à l’ère des réseaux sociaux.
Branco veut poser publiquement le débat sur le pouvoir des mots et le droit à la vérité. Cette affaire pourrait marquer un tournant dans la réponse politique à la désinformation.
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Published on 1 day, 13 hours ago
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