Le 18 octobre 2025 à 12h30, Mike Borowski était en direct sur Géopolitique Profonde pour décrypter un sujet d’actualité.
Le procès de Dahbia Benkired s’ouvre à Paris
Le procès de Dahbia Benkired s’est ouvert ce vendredi 17 octobre 2025 devant la cour d’assises de Paris. Trois ans après le meurtre de la jeune Lola, 12 ans, la France entière retient son souffle. L’accusée est jugée pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans, viol, et actes de torture ou de barbarie.
À la barre, Dahbia Benkired, 26 ans, apparaît calme : « c’est horrible ce que j’ai fait, je le regrette ». Elle reconnaît des gestes qu’elle ne s’explique pas, tout en affirmant « ne plus se reconnaître » dans ses propos de garde à vue. Cette première journée pose les bases d’un procès hors norme : celui d’un crime d’une cruauté absolue, dont le pays ne s’est toujours pas remis.
Les magistrats rappellent les faits. Le 14 octobre 2022, le corps de Lola Daviet, 12 ans, est retrouvé dans une malle à Paris. L’autopsie établit une mort par asphyxie mécanique, accompagnée de nombreuses lésions. Les caméras montrent Dahbia entrant avec Lola, puis ressortant avec la malle. Selon l’enquête, elle l’aurait contrainte à des actes sexuels avant de la tuer. Preuves vidéo, ADN et aveux partiels soutiennent l’accusation.
Une affaire qui expose les failles de l’État
Dahbia Benkired est sous OQTF depuis août 2022. Ce document administratif, jamais exécuté, incarne la défaillance du système migratoire. Une criminelle potentielle en situation irrégulière circulait librement avant de commettre l’irréparable.
Ce fait provoque dès 2022 une onde de colère nationale. Il pose une question politique : comment l’État tolère-t-il qu’une personne sous OQTF reste sur le sol jusqu’à tuer ? Ce point engage la responsabilité du pouvoir public.
Les proches de Lola veulent vérité et justice. Mais l’affaire dépasse le drame : elle révèle une faillite institutionnelle. Dahbia Benkired n’aurait jamais dû être à Paris. Son dossier administratif dormait sur un bureau. L’audience relance une question : combien d’autres OQTF restent non exécutées ? Combien de drames faudra-t-il encore ?
Le visage d’une barbarie
L’autopsie révèle asphyxie par obstruction, coups, lésions, lutte. Ces faits excluent accident ou geste impulsif. La cruauté méthodique choque jusque dans la salle. L’accusée alterne regrets, confusion, dénégations, mais les preuves sont accablantes.
Le procès doit éclaircir motivations, état mental, influences extérieures. Un témoin affirme que Dahbia, à Pornic, évoquait une coutume impliquant le sacrifice d’un enfant. Le dossier cite aussi du sang prélevé dans une bouteille, et des allégations sur djinns, visions, éléments occultes.
Les enquêteurs trouvent dans son téléphone des recherches telles que « sacrifice humain pour devenir riche » et d’autres liées à des rêves et symboles.
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Published on 2 days, 17 hours ago
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