Le 12 juillet 2025, Diadié Savané était l’invité de Mike Borowski, dans Le Libre Journal de Géopolitique Profonde.
Diadié Savané est une figure politique émergente de Montargis, originaire des quartiers populaires. Issu d’un milieu marqué par la gauche antiraciste, il a rompu avec le discours victimaire et progressiste pour se rapprocher des thèses d’Alain Soral, qu’il revendique pleinement. Candidat aux municipales, il incarne une ligne inédite : républicaine, enracinée, soralienne, et défend dans les cités la maxime “égalité et réconciliation” comme réponse au vide laissé par les partis traditionnels.
L’itinéraire d’un converti politique
Diadié Savané n’est pas une anomalie, mais le symptôme d’un basculement idéologique dans les banlieues françaises. Enfant de la gauche antiraciste, il grandit dans une mythologie où Jean-Marie Le Pen incarnait le mal absolu. En vieillissant, il déconstruit cette vision : ghettoïsation, islamisation rampante, trahison des élites. Il découvre Alain Soral : discours franc, tensions ethniques nommées, dénonciation des castes médiatiques, retour à la souveraineté populaire. Savané adhère, devient soralien, sans renier son passé. Il le recompose dans un cadre national-républicain. “Égalité et réconciliation” devient une mission sociale : restaurer unité et autorité dans les cités.
Soral, l’écrivain maudit devenu phare des déclassés
On peut accuser Soral d’antisémitisme, d’extrémisme ou de conspirationnisme. Mais il faut admettre : aucun intellectuel français n’a autant marqué des franges diverses du peuple. Ouvriers, musulmans marginalisés, immigrés : tous se retrouvent dans son discours. Il parle de la France comme d’un corps malade, infecté par les élites mondialistes, les minorités agissantes, les gauches complices. Il remplace le clivage gauche/droite par celui du haut contre le bas. Cette lecture verticale séduit ceux qui ne croient plus aux partis ni aux médias. Il ne vend pas des solutions, mais une clarté radicale, qui résonne dans une époque saturée d’hypocrisie.
Sa popularité vient aussi de sa posture d’homme du peuple. Il parle vrai, respecte une spiritualité enracinée. Ce n’est pas un raciste : c’est un républicain brutal. Et cette brutalité plaît à ceux que la gauche morale a méprisés.
Le mythe de la réconciliation nationale
“Égalité et réconciliation” sonne bien. Mais l’ambiguïté demeure. Peut-on réconcilier des communautés qui ne partagent plus ni langue ni mémoire ? Soral dit oui, à condition de restaurer autorité nationale, laïcité stricte, souveraineté. C’est un projet cohérent en théorie, mais dur en pratique.
Cette réconciliation exclut le multiculturalisme, rejette les influences étrangères, impose une assimilation forte. Pour certains, c’est un rêve. Pour d’autres, un cauchemar.
Savané y voit un avenir : sortir les jeunes du piège victimaire, leur offrir un projet national, viril, discipliné. Mais cela exige une rupture franche avec les idéologies dominantes : wokisme, déconstruction, islamo-gauchisme.
Sa trajectoire n’est pas marginale. Elle annonce un basculement : celui d’une partie des Français issus de l’immigration vers une droite autoritaire et patriote, portée non par la bourgeoisie, mais par des figures hybrides comme Soral. Ce phénomène pourrait bien redessiner le paysage politique français.
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Published on 9 hours ago
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