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QUI ?! RECHERCHE ALAIN SORAL POUR INGÉRENGE PRO-IRANIENNE ? | GPTV

QUI ?! RECHERCHE ALAIN SORAL POUR INGÉRENGE PRO-IRANIENNE ? | GPTV



Le 5 juillet 2025, Mike Borowski vous proposait une émission d’actualité brûlante, sur Géopolitique Profonde.

Chasse aux dissidents : une nouvelle croisade sécuritaire

L’affaire Soral n’est pas une procédure judiciaire ordinaire, mais une offensive politique. Derrière l’accusation d’ingérence pro-iranienne, le pouvoir cherche à neutraliser une figure emblématique de la dissidence française. Après les prétendues « marionnettes de Moscou », voici les supposés « agents de Téhéran ».

Le schéma reste le même : désigner un ennemi extérieur, discréditer les voix critiques de l’intérieur et renforcer les outils répressifs. Les liens entre Soral, le Hezbollah ou les Gardiens de la Révolution servent moins à établir des faits qu’à construire un récit de menace justifiant l’élimination des discours alternatifs.

Le régime macroniste n’argumente plus, il cherche à imposer. Toute critique d’Israël ou solidarité avec la cause palestinienne est assimilée à de l’« apologie du terrorisme ». Dénoncer le sionisme revient à être soupçonné de complicité terroriste. Ce brouillage idéologique légitime des atteintes aux libertés fondamentales sous couvert de « lutte contre la haine ».

Mort des résistants et terreur d’État

L’affaire Soral s’ajoute aux disparitions inquiétantes du général Delawarde et d’Éric Denécé. Delawarde, critique du mondialisme ; Denécé, spécialiste du renseignement : tous deux incarnaient une pensée dissidente au sein même de l’élite. Le message implicite est glaçant : toute voix trop libre devient une cible.

Le pouvoir ne se contente plus de censurer ou de discréditer : il criminalise. L’« ingérence iranienne » devient un prétexte générique pour instruire des procès politiques. Les canaux Telegram comme « Axe de la Résistance » ne sont que des supports ; ce sont les idées portées qui dérangent.

La mécanique de répression repose sur une logique d’exception : opinions criminalisées, affinités idéologiques jugées, intentions soupçonnées. Une pensée dissidente suffit pour être poursuivi.

Diversion diplomatique et verrouillage intérieur

L’affaire Soral émerge alors que la France négocie la libération de Cécile Kohler et Jacques Paris, accusés d’espionnage en Iran. Dans ce contexte, la posture sécuritaire sert aussi de levier diplomatique. Le cas de Mahdieh Esfandiari, traductrice incarcérée, illustre ces tractations. La justice devient outil de négociation opaque.

En interne, la menace extérieure fabriquée permet de justifier un resserrement du contrôle politique à l’approche de moments sensibles. Surveillance accrue, procès ciblés, perquisitions : tout devient possible.

Soral, figure déjà diabolisée, devient le bouc émissaire idéal. Peu importe la solidité des accusations : l’essentiel est d’ancrer dans l’imaginaire collectif l’équation dissidence = danger.

Cette stratégie vise moins des personnes que des courants entiers de pensée. L’affaire Soral marque une nouvelle phase de répression intellectuelle : plus globale, plus violente, plus silencieuse. L’ennemi n’est plus à l’extérieur. Il est dans le pays, dans les idées, dans les esprits.

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Published on 6 days, 22 hours ago






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