Podcast Episode Details

Back to Podcast Episodes

2008 : LE PLUS GRAND HOLD-UP DE L’HISTOIRE | PIERRE JOVANOVIC | GPTV



Le 20 juin 2025, Pierre Jovanovic était l’invité du Monde Réel, animé par Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde !

Pierre Jovanovic est un journaliste économique, éditeur et éditorialiste français, auteur d’essais historiques, théologiques, financiers et politiques. Il anime sa chaîne Youtube Pierre Jovanovic – La revue de presse et vient également de publier 888 : « L’humour noir et les pouvoirs surnaturels du Christ ». Grand défenseur de l’or et l’argent métal comme valeur refuge, il nous aidera à y voir plus clair dans ce sombre avenir économique qui nous tend les bras.

L’oligarchie bancaire a piégé les États

En 2008, les grandes banques mondiales ont déclenché une crise systémique, qu’elles ont tenté d’esquiver par le chantage. Dès janvier, alors que les subprimes menaçaient l’économie, une opération mondiale de sauvetage fut lancée en secret. Les dix géants bancaires – JPMorgan, Goldman Sachs, Citigroup, Deutsche Bank, etc. – ont exigé l’aide des États : injecter des milliards ou subir l’effondrement global.

Ce chantage a été entendu. Les gouvernements ont puisé dans l’argent public pour sauver les institutions à l’origine du désastre. Aux États-Unis, le plan Paulson (TARP) a transféré 700 milliards de dollars aux banques. En Europe, les États ont déboursé plusieurs milliers de milliards d’euros via garanties et nationalisations. Aucun débat citoyen : les élites ont légalisé ce pillage sous pression.

Une impunité organisée à grande échelle

Malgré les pertes – entre 10 et 15 trillions de dollars – aucun grand banquier n’a été condamné. Seuls quelques seconds couteaux ont été poursuivis. L’affaire du Crédit Suisse ne fut qu’un leurre pour préserver l’illusion de justice. Les dirigeants de Lehman Brothers, Goldman Sachs ou Bank of America ont non seulement échappé aux sanctions, mais ont encaissé d’énormes bonus après la tempête.

Cette impunité résulte d’un verrouillage systémique. Les régulateurs, inféodés à la finance, ont couvert fraudes sur produits dérivés, notations mensongères et manipulations de marchés. La SEC a infligé des amendes symboliques, tandis qu’en Europe, la BCE et la Commission ont défendu la stabilité au prix du sacrifice populaire. La justice, trop lente ou complice, a laissé faire.

La facture reste impayée par les coupables

La crise continue de produire ses effets. La faillite de la Silicon Valley Bank, les déboires de Crédit Suisse ou Deutsche Bank illustrent un système non réformé. La concentration bancaire a renforcé quelques mastodontes, pendant que les banques centrales ont généré inflation et bulles spéculatives via la planche à billets.

Les citoyens, eux, paient encore : dette publique, austérité, précarisation du travail. Des millions d’Américains ont perdu leurs logements ; en Europe, les services publics ont été sacrifiés. Les réformes néolibérales, imposées au nom de la rigueur, ont creusé les inégalités. La jeunesse mondiale hérite d’un monde instable, dominé par la finance, où l’intérêt général est bafoué.

La crise de 2008 n’est pas un souvenir : elle révèle un système prédateur qui broie les sociétés, dirigé par ceux qui continuent d’en tirer profit.

Support the show

Ne vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.

https://geopolitique-profonde.com/


Published on 3 weeks, 1 day ago






If you like Podbriefly.com, please consider donating to support the ongoing development.

Donate