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“LE POUVOIR VEUT TOUT FAIRE POUR NOUS RENDRE ACCROC À LA DROGUE !” | GPTV

“LE POUVOIR VEUT TOUT FAIRE POUR NOUS RENDRE ACCROC À LA DROGUE !” | GPTV



Le 14 juin 2025, Tarak Sassi était l’invité de Mike Borowski, sur Géopolitique Profonde.

Fondateur du collectif Paris Anti-Crack, Tarak Sassi lutte activement contre la prolifération du crack dans les quartiers populaires, notamment à Stalingrad et autour du pont Riquet.

Très engagé, il interpelle régulièrement les pouvoirs publics, dénonce l’inaction face aux « supermarchés du crack » à ciel ouvert, et milite pour des centres de soin éloignés des zones résidentielles, protégeant les habitants tout en accompagnant les usagers vers la réinsertion.

La France livrée au narco-système

La France n’est plus un simple pays de transit : elle est devenue un carrefour du narcotrafic mondial. Les ports du Havre et de Marseille servent de plaques tournantes pour la cocaïne sud-américaine. Les cités deviennent des zones de stockage, de coupe et de revente. Le crack se diffuse méthodiquement en banlieue et en province. Cette propagation n’est ni anarchique ni spontanée : elle est orchestrée, structurée, et tolérée. L’économie de la drogue, estimée à plus de 3 milliards d’euros par an, supplante les services publics dans certains territoires.

Les réseaux criminels s’enracinent, profitant d’une passivité politique sidérante. Les zones de deal sont connues, filmées, médiatisées, mais rien ne bouge. La police, bridée par la hiérarchie ou des directives politiques, est souvent impuissante. Chaque évacuation de camp de crack à Paris est suivie d’une réinstallation à proximité, rejouée comme un théâtre morbide. Ce n’est pas de l’impuissance, mais une stratégie de gestion du chaos.

Une stratégie d’addiction contrôlée

Derrière l’apathie officielle se cache une logique : la progression de la drogue est une conséquence des politiques publiques. Les “salles de shoot” et dispositifs de “réduction des risques” organisent la dépendance plutôt qu’ils ne soignent. Les toxicomanes sont maintenus dans l’addiction, relégués dans des zones marginalisées, et transformés en clients captifs d’un système subventionné.

Ce système repose sur un tissu associatif largement financé, non pour éradiquer le fléau, mais pour le gérer. Les millions d’euros accordés servent à distribuer du matériel, fournir des substitutions ou assurer un accompagnement. Ce n’est plus un service mais une rente. Plus il y a de toxicomanes, plus les subventions augmentent. Ce modèle pervers transforme la misère en ressource et perpétue le problème.

L’État complice d’un effondrement social

Politiques urbaines, santé publique, aides sociales deviennent complices d’un effondrement contrôlé. La gestion de la drogue est un outil de contrôle social. Maintenir les populations dans la dépendance permet une paix sociale artificielle, non par l’éducation ou l’emploi, mais par l’abrutissement chimique.

Tarak Sassi, au cœur du terrain, alerte sans relâche. Il voit les corps brisés, les familles pulvérisées, les enfants au milieu des seringues. Il dénonce ceux qui laissent faire, ceux qui profitent du désastre. Le trafic n’est plus seulement un problème de sécurité : c’est un projet politique.

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Published on 1 month ago






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