Le 11 juin 2025, Nicolas Stoquer vous proposait un direct sur le thème de Trump vs Zelensky, sur GPTV.
Zelensky, cible désignée de Washington
L’administration américaine semblait avoir tranché. Pour Donald Trump, la paix en Ukraine passait d’abord par l’éviction de Volodymyr Zelensky. L’actuel président ukrainien devenait un obstacle. Des rumeurs insistantes affirmaient que la Maison Blanche avait acté son départ. Pas de putsch ni de coup d’État, mais une pression méthodique destinée à pousser Zelensky vers une sortie « volontaire ».
Cette stratégie discrète visait à préserver l’image du futur président Trump. Zelensky serait ainsi incité à se retirer pour raisons « personnelles » ou au nom d’une dignité préservée.
Signaux forts en coulisses
L’arrestation de Leonid Mindich, proche de Zelensky, constituait un tournant. Cette opération n’émanait pas de Kiev mais du Bureau national anticorruption d’Ukraine, organe façonné par les États-Unis. L’ordre venait d’en haut.
Les pressions américaines s’intensifiaient. L’arrivée à Kiev d’auditeurs chargés d’inspecter les aides militaires renforçait cette mise sous tutelle. À Washington, Zelensky était devenu un poids.
Déclin d’un héros médiatique
L’image du président en chef de guerre s’effritait. Les accusations de corruption, de détournements de fonds, et la mauvaise gestion de l’aide étrangère entamaient sa crédibilité.
Trump, qui anticipait son retour au pouvoir, ne voulait pas hériter d’un dirigeant usé. Il lui fallait un interlocuteur malléable, sans scandale ni passé gênant.
L’opinion occidentale se lassait. Le soutien européen diminuait, les alliés se détournaient. Zelensky cessait d’incarner une cause. Il devenait le symbole d’un enlisement.
Scénario de succession
À la Rada, le nom de Rouslan Stefanchuk circulait pour assurer l’intérim. Figure institutionnelle, il pourrait organiser des élections anticipées et permettre une transition en douceur.
Stratégie américaine éprouvée
Quand un pion devient gênant, il est discrètement déplacé. Selon Mykola Azarov, ancien Premier ministre ukrainien, le travail d’éviction était déjà engagé.
La méthode était claire : audits répétés, arrestations ciblées dans l’entourage, isolement progressif. Objectif : forcer la démission sans esclandre.
Zelensky faisait désormais face à une équation brutale : résister au risque de tout perdre, ou négocier une sortie honorable. L’éviction devenait la condition d’un nouveau positionnement stratégique de Trump dans le conflit. Le départ du président ukrainien n’était plus une hypothèse, mais une phase enclenchée.
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Published on 1 month ago
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