Le 6 juin 2025, Marc Gabriel Draghi, Maître Fabrice Di Vizio et Thierry Meyssan étaient les invités de La Matinale de GPTV, animée par Nicolas Stoquer !
Marc Gabriel Draghi, juriste spécialisé dans l’histoire du droit, a publié plusieurs ouvrages sur la monnaie et le capitalisme, comme Le règne des marchands du temple ou La Grande Narration : Vers la mort des Nations. Il dénonce les dérives du Forum économique mondial, qu’il voyait comme un projet d’asservissement de l’humanité par une élite mondialiste.
Maître Fabrice Di Vizio, avocat au barreau de Paris, s’est illustré comme défenseur des libertés publiques et critique virulent des politiques sanitaires durant la pandémie de COVID-19. Ses prises de position tranchées lui ont valu une forte médiatisation.
Thierry Meyssan, écrivain et journaliste, est le président du Réseau Voltaire. Il s’était fait connaître mondialement avec “L’Effroyable Imposture”, où il remettait en cause la version officielle des attentats du 11 septembre 2001.
Le désancrage stratégique de Trump
Trump rompait avec l’impérialisme traditionnel des États-Unis. Il s’affranchissait de l’alignement idéologique et militaire sur Israël et remettait en cause l’OTAN et l’Union européenne. Ce n’était pas un isolement impulsif, mais un recentrage stratégique : abandon des guerres périphériques et recentrage sur les intérêts nationaux américains.
Les capitales européennes, dupées par un soutien trompeur à l’Ukraine, croyaient pouvoir bâtir une défense autonome. Mais la désintégration de la coordination transatlantique révélait une illusion : l’UE reste dépendante du parapluie américain.
L’impasse européenne
L’Europe se retrouvait désarmée. L’OTAN, sans soutien américain, devenait une coquille vide. Le Royaume-Uni, isolé, ne pouvait assurer ni leadership ni dissuasion. L’UE, incohérente, déplorait les morts ukrainiennes tout en tolérant les bombardements israéliens, perdant ainsi toute crédibilité.
Ses élites, formatées par l’atlantisme, restaient figées dans des schémas dépassés. Figures comme Ursula von der Leyen ou Kaja Kallas représentaient une vision impériale sans porteur. Misant sur une chute de Trump, elles révélaient leur isolement et leur impuissance.
Vers une réconciliation américano-russe
Les sanctions contre la Russie n’étaient plus coordonnées avec l’Europe, signe d’un réalignement. Washington ne percevait plus Moscou comme une menace, mais comme un partenaire pour stabiliser l’Eurasie. Trump privilégiait la négociation à l’escalade militaire. Ce réalignement marquait la fin de l’idéologie de la Guerre froide et une ère de réalignements abrupts.
Les structures mentales de l’Occident allaient s’effondrer. L’Europe, sans protecteur, devait se réinventer. Mais elle n’en avait ni les capacités militaires, ni l’élite intellectuelle, ni la volonté politique. Son immobilisme la menait à une marginalisation croissante.
Trump ne détruisait pas l’ordre mondial : il en révélait la vacuité. Et l’Europe, face au miroir, y découvrait sa propre impuissance.
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Published on 1 month, 1 week ago
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