Le 5 juin 2025, Florian Philippot, Oskar Freysinger et le Général Didier Tauzin étaient les invités de La Matinale de Géopolitique Profonde, animée par Nicolas Stoquer.
Florian Philippot, président des Patriotes, est une figure du souverainisme français. Ancien eurodéputé, il a quitté le Front national pour fonder son propre parti en 2017 et milite activement pour le Frexit, prônant une sortie de la France de l'Union européenne par référendum.
Oskar Freysinger, homme politique suisse, a été conseiller national de 2003 à 2015 et vice-président de l'UDC de 2012 à 2018. Il est également connu pour ses activités d'écrivain et de chroniqueur.
Le général Didier Tauzin, né en 1950 à Dakar, est un ancien officier supérieur de l'armée française. Il a notamment commandé le 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine et participé à l'opération Turquoise au Rwanda. Il est l'auteur de « Apprends-lui à aimer la France à en crever », où il retrace son parcours militaire et son engagement pour la France.
Négociations de paix à Istanbul : l’ultimatum russe face à l’expansionnisme occidental
La Russie ne rejette pas la paix, elle la redéfinit selon ses intérêts. À Istanbul, elle pose des conditions strictes : retrait ukrainien de territoires disputés, neutralité militaire, limitation de l’influence occidentale. Ces exigences visent à empêcher l’absorption de l’Ukraine dans l’OTAN, perçue comme une menace existentielle par Moscou.
L’OTAN, de son côté, agit en force d’encerclement. Chaque sommet, livraison d’armes ou manœuvre près des frontières russes confirme une logique de confrontation.
Pourquoi les négociations de paix à Istanbul n’aboutissent pas : le rôle de l’OTAN
L’Ukraine ne décide pas seule de la poursuite de la guerre ; ses soutiens occidentaux influencent largement sa stratégie. Depuis 2022, Kyiv dépend d’un soutien financier et militaire constant de l’OTAN. Ce conflit sert les intérêts de Washington : maintenir son influence sur l’Europe, étouffer toute alternative géopolitique et alimenter son complexe militaro-industriel.
Les exigences russes à Istanbul offrent une issue : la fin des hostilités en échange d’un rééquilibrage stratégique. Mais l’OTAN refuse, car la paix signifierait la fin de son expansion. Chaque rejet occidental des propositions russes démontre que l’objectif n’est pas la paix, mais la perpétuation d’un conflit utile.
Istanbul : comment l’OTAN alimente l’escalade malgré les négociations de paix
L’OTAN ne cherche pas l’apaisement, elle entretient l’escalade. L’annonce d’un sommet à La Haye avec la participation de Kyiv, la livraison massive de drones par le Royaume-Uni, les menaces de représailles en cas d’attaque contre un membre de l’Alliance : tout cela alimente une spirale de confrontation.
Face à cela, la Russie adopte une doctrine de clarification. Le mémorandum de juin 2025 n’est pas un geste de faiblesse, mais un acte de souveraineté : voici les conditions, le calendrier, les conséquences en cas de refus. La paix selon Moscou est une ligne rouge existentielle. Si l’OTAN la refuse, l’Europe pourrait plonger dans une nouvelle phase d’instabilité durable.
Ce n’est pas la Russie qui mène une guerre idéologique, c’est l’Occident qui refuse tout équilibre hors de sa domination.
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Published on 1 month, 1 week ago
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