Le 27 mai 2025, Mickaël Lelièvre tendait son micro aux passants pour GPTV Investigation : suppression du cash, euro numérique, surveillance totale… jusqu’où ira la société du contrôle ?
Le cash comme ultime espace de liberté
La disparition de l’argent liquide bouleverse la relation entre citoyens et institutions. Le cash n’est plus seulement un outil de paiement, mais un rempart contre l’ingérence. Refuser la carte, c’est dire non au suivi. L’euro numérique est vu comme le bras armé d’un système totalitaire. « L’euro numérique, c’est la prison à ciel ouvert », résume un passant.
Les promesses de modernité masquent un filet de contrôle. Les arguments officiels, comme la lutte contre les trafics, sont perçus comme mensongers. Les réseaux criminels n’ont pas attendu les billets pour exister, et les puissants ne blanchissent pas leur argent en petites coupures. Les citoyens voient surtout un prétexte pour surveiller les dépenses ordinaires.
Ce glissement s’inscrit dans une logique de domination. Chaque transaction devient une donnée exploitable. Supprimer le liquide, c’est abolir l’oubli. Le QR code remplace l’individu. Le liquide, lui, préserve l’anonymat, l’intimité, la liberté.
La société du crédit social est en marche
Derrière la numérisation, se profile un pouvoir algorithmique. L’euro numérique pourra être conditionné, désactivé, limité selon les comportements. Chaque achat deviendra un critère. La Chine, laboratoire mondial du contrôle social, est devenue un modèle implicite. Les restrictions testées pendant la crise COVID ont ouvert la voie.
Le consentement à la surveillance a été testé. Passe sanitaire, QR codes, déplacements conditionnés : tout était déjà là. Aujourd’hui, ce sont les paiements. Demain, la mobilité, les opinions, les accès aux services. L’individu devient une donnée. Le droit à l’erreur disparaît. Le liquide permettait encore la discrétion. Le numérique grave tout dans le marbre des fichiers.
Refuser cette société, c’est refuser une condition numérique permanente. Le liquide devient un acte de résistance.
Une gouvernance mondiale sans visage
Cette transition s’inscrit dans un agenda global, impulsé par l’Union européenne et les institutions financières. Le cash gêne, car il échappe à la surveillance. Le Frexit apparaît, pour certains, comme l’unique voie de souveraineté monétaire. Sans elle, plus de choix.
Les médias traditionnels sont perçus comme des agents du système. Le réel est inversé : la surveillance devient sécurité, la norme devient liberté. Les médias alternatifs, eux, sont pris pour cible. Mais leur audience croît.
Figures comme Trump, Poutine, Orban sont perçues, non comme des modèles, mais comme remparts à la technocratie globale. La politique nationale est vue comme une façade : les décisions se prennent ailleurs.
Rejeter la suppression du cash, c’est défendre une vision politique, humaniste et libre. Le billet devient un symbole de résistance.
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Published on 1 month, 2 weeks ago
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