Le 18 mai 2025, Nicolas Stoquer vous dévoilait son entretien exclusif tourné en Russie avec Yury Afonin !
Yury Afonin est député à la Douma d’État et Premier vice-président du comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie (PCFR). Il siège au Comité de sécurité et de lutte contre la corruption, à la Commission budgétaire de la défense ainsi qu’à la Commission de déclaration des revenus et du patrimoine des députés. Figure montante du PCFR, il incarne une ligne patriote, souverainiste et sociale, prônant un État fort, une économie planifiée, et une rupture assumée avec l’idéologie libérale occidentale.
Le socialisme patriotique à la russe
Le PCFR ne suit plus l’orthodoxie marxiste-léniniste. Il prône une économie mixte : propriété privée et initiative individuelle sont acceptées, si elles servent l’intérêt général. L’État contrôle les secteurs clés, oriente l’investissement, et assure une redistribution réelle.
Sa planification est souple et axée sur les besoins collectifs. Le parti défend la réindustrialisation, la souveraineté alimentaire, la gestion des ressources naturelles, et rejette l’extraversion néolibérale. Il cible les oligarques, pas les petits entrepreneurs, prône une fiscalité progressive et des investissements publics massifs.
Défense de la souveraineté et critique de l’Occident
Le PCFR soutient l’intervention en Ukraine, perçue comme une action défensive. Il dénonce l’OTAN comme force déstabilisatrice et les sanctions comme une tentative d’asphyxie économique. Ces mesures sont vues comme des occasions stratégiques pour relocaliser et renforcer les alliances alternatives.
L’Europe est perçue non comme ennemie, mais comme soumise à une élite inféodée à Washington. Le parti appelle à reconstruire une diplomatie continentale affranchie de l’atlantisme.
Une critique radicale des dérives sociétales
Le PCFR a pris un virage conservateur. Il défend la famille, rejette les théories de genre et critique la culture woke, qu’il considère comme un outil de domination culturelle. Il affirme que les partis communistes occidentaux se sont perdus dans l’idéologie minoritaire.
Il valorise la stabilité familiale, la transmission culturelle, et rejette la déconstruction historique. Il soutient la liberté d’expression, mais dans un cadre ancré dans les valeurs nationales.
Un héritage revendiqué, mais modernisé
Le PCFR assume l’héritage soviétique : éducation gratuite, santé universelle, souveraineté. Il rejette la période Gorbatchev-Eltsine, perçue comme une trahison. Son objectif : réutiliser les acquis de l’URSS en rejetant ses dérives bureaucratiques.
L’éducation politique est centrale. Le parti veut réformer l’école pour transmettre l’histoire nationale, cultiver l’esprit critique et libérer la jeunesse de l’influence occidentale.
Une alternative politique crédible
Le PCFR se présente comme la principale opposition structurée. Il refuse la rupture frontale avec le pouvoir, propose une redirection et parle à toutes les couches sociales. Il rejette les clivages artificiels, appelle à un bloc populaire et offre une gauche d’ordre, un patriotisme social, une réforme par enracinement.
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Published on 1 month, 4 weeks ago
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