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RETOUR DU SACRIFICE : LA DÉRIVE TOTALITAIRE D’UN MONDE SANS DIEU NI SACRÉ | SYLVAIN DURAIN | GPTV

RETOUR DU SACRIFICE : LA DÉRIVE TOTALITAIRE D’UN MONDE SANS DIEU NI SACRÉ | SYLVAIN DURAIN | GPTV



Le 18 mai 2025, le Colonel Jacques Hogard et Sylvain Durain étaient les invités de Nicolas Stoquer et Lara Stam, pour Le Libre Journal de Géopolitique Profonde !

Le Colonel Jacques Hogard est un ancien officier supérieur de l’armée française, spécialiste des opérations extérieures. Il critique certaines interventions occidentales et la politique étrangère française, notamment vis-à-vis de l’OTAN. Il est l’auteur de La guerre en Ukraine, L’Europe est morte à Pristina, et Les larmes de l’honneur.

Sylvain Durain, auteur, réalisateur et éditeur aux Éditions du Verbe Haut, est spécialisé dans les systèmes familiaux, religieux et politiques. Il a récemment publié René Girard, du désir à la violence, une exploration du penseur qui a profondément renouvelé l’analyse de la violence humaine et du religieux.

Le retour du sacrifice dans une modernité sans transcendance

La disparition du père dans les sociétés occidentales est un bouleversement anthropologique. Sans père, plus de Loi ni de limite. Le matriarcat s’installe non comme douceur mais comme pouvoir, absorbant la transcendance au nom d’un care devenu contrôle. L’avortement, perçu comme liberté, devient un nouveau sacrifice collectif.

René Girard l’avait anticipé : sans rituel, la violence resurgit. Le diable moderne prend l’apparence de la victime pour légitimer l’élimination de l’autre. Le sacrifice ne disparaît pas, il devient central dans une société désacralisée. Sous couvert de justice, on répète le meurtre.

Le totalitarisme comme rite sacrificiel absolu

Au XXe siècle, totalitarismes fasciste, nazi et communiste ont réinventé le sacrifice à l’échelle industrielle. La guerre devient un rituel païen où l’homme, privé de transcendance, devient victime expiatoire. Auschwitz, le Goulag, Hiroshima : liturgies profanes d’une modernité sans Dieu.

Cette guerre n’aspire plus à sauver, mais à purifier. L’idéologie remplace Dieu, exige le sang pour affirmer sa légitimité. Le langage du sacré est subverti : l’ennemi devient bouc émissaire, l’extermination un salut collectif. L’homme, privé de Vérité, accepte de tuer au nom du Bien.

La messe, unique contre-sacrifice chrétien

Contre cette logique, le christianisme oppose la messe : non un sacrifice répété, mais la réactualisation de l’unique don du Christ. Le Christ se donne, refuse d’être bourreau ou victime. Il démasque le mensonge sacrificiel. L’eucharistie libère, elle n’appelle à aucun autre meurtre.

Avec le colonel Hogard, la guerre juste reprend sens. Le christianisme n’exclut pas la guerre, mais la restreint : elle doit être défensive, limitée, au service de la paix. L’Ukraine devient symbole : conflit géopolitique ou combat spirituel ? Le chrétien ne peut sanctifier la guerre, mais doit y voir l’échec de la fraternité humaine.

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Published on 1 month, 4 weeks ago






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