Le 17 mai 2025, nous révélions en exclusivité pour GPTV Investigation, les dessous explosifs du procès Rey-Macron : une carte d’électeur contestée, des preuves absentes, des plaignants invisibles… et un verdict qui pourrait bouleverser la liberté d’enquête en France.
Procès en appel suivi en direct : nous étions seuls dans la salle
Le procès opposant Natacha Rey et Amandine Roy à Brigitte et Jean-Michel Trogneux s’est tenu dans une salle quasi vide, sans présence médiatique. Pourtant, les enjeux juridiques et politiques sont considérables. En décembre 2021, Rey remettait en cause l’identité de Brigitte Macron dans une vidéo relayée par Roy. Condamnées en première instance, les deux femmes contestent la procédure en appel.
Me François Danglehant, avocat de Rey, accuse le premier jugement d’être basé sur des motifs absents de l’ordonnance. Il évoque une falsification de procédure et nie toute mention de faux actes d’état civil ou de transidentité. Il réclame l’annulation du jugement pour “faux en écriture publique”.
La défense insiste sur la liberté d’expression et le droit à la critique publique. Me Maud Marian, avocate de Roy, invoque la bonne foi et l’indépendance éditoriale, soulignant que sa cliente n’est pas l’autrice de la vidéo.
Une preuve unique et contestée : la carte d’électeur
Me Jean Ennochi, avocat de la partie civile, présente une photocopie de carte d’électeur de Jean-Michel Trogneux comme preuve de son existence. Mais la défense conteste : une copie non authentifiée n’a pas de valeur probante. Surtout, elle souligne l’absence de documents officiels comme un acte de naissance.
Danglehant affirme que la mairie d’Amiens n’a pas pu fournir l’acte de naissance demandé, renforçant le doute. Selon lui, condamner une enquête sur cette seule base serait juridiquement infondé. La vidéo présentée en preuve est mal structurée et jugée peu convaincante, ce qui affaiblit la crédibilité de l’accusation. Les 15 000 euros de dommages réclamés paraissent excessifs au vu de la légèreté du dossier.
Absents à l’audience : les Trogneux choisissent le silence
Ni Brigitte Macron ni Jean-Michel Trogneux ne se sont présentés à l’audience. Officiellement, pour éviter la surmédiatisation. Mais dans une affaire d’atteinte à la réputation, cette absence accroît le doute. Aucun document officiel n’a été produit en leur nom.
Pour la défense, ce silence empêche toute confrontation directe. La cour a refusé de convoquer les plaignants ou d’exiger les pièces d’état civil, ce que la défense interprète comme un refus d’instruire pleinement le dossier.
Cette stratégie alimente les soupçons. Le refus d’apparaître ensemble, alors que la plainte repose sur leur coexistence, est perçu comme une incohérence. Le procès, au lieu de clore le débat, l’a ravivé.
Le verdict est attendu le 10 juillet. Il décidera non seulement du sort des prévenues, mais aussi du droit d’enquêter, de la transparence judiciaire et de la liberté face aux tabous institutionnels.
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Published on 1 month, 4 weeks ago
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