Le 9 mai 2025, Mike Borowski dévoilait les véritables enjeux derrière l’élection du pape américain Léon XIV, entre mise à l’écart du cardinal Sarah, pouvoir du Vatican et mondialisme rampant, sur GPTV !
Léon XIV, un pape américain pour une Église globalisée
L’élection de Robert Francis Prevost marque l’entrée des États-Unis dans l’histoire papale. Né à Chicago, ex-missionnaire au Pérou, il incarne une Église en mutation. Préfet du Dicastère pour les évêques en 2023, il s’est imposé par son profil international, sa modération et sa discrétion. Majoritairement choisis par François, les cardinaux ont voté pour une continuité assumée : réformes, dialogue interreligieux, gouvernance décentralisée.
Léon XIV veut renforcer la collégialité. Son expérience latino-américaine l’a sensibilisé aux défis des Églises locales, qu’il veut mieux intégrer dans la gouvernance universelle. Dès son élection, son appel à la paix s’est inscrit dans une diplomatie pontificale active, positionnant le Vatican comme acteur géopolitique majeur.
Ce pape américain incarne un catholicisme décentré, multilingue, multiculturel. L’Église affirme qu’elle n’est plus centrée sur Rome, mais sur une foi portée par la diversité des continents.
Robert Sarah écarté, le conservatisme marginalisé
Le cardinal Sarah, longtemps pressenti, a été écarté. Conservateur rigoureux, opposé à la bénédiction des couples homosexuels, à l’ordination des hommes mariés et à la synodalité, il s’est isolé. Malgré un fort soutien populaire, surtout en Afrique, son âge (79 ans) et sa ligne dure ont pesé contre lui.
Le conclave a préféré une figure plus jeune, apte à gérer les défis contemporains et à préserver l’unité ecclésiale. L’opposition frontale de Sarah à François a joué en sa défaveur. Le Vatican privilégie désormais une ligne inclusive, sans rompre avec la tradition mais en l’adaptant. Le conservatisme romain conserve une voix, mais non plus le cap.
L’Afrique toujours en marge du pouvoir pontifical
Malgré l’essor du catholicisme en Afrique, le continent reste absent des hautes sphères. Aucune élection papale, peu de poids dans les décisions. L’élection de Léon XIV perpétue ce déséquilibre. L’Afrique, pourtant moteur de vitalité spirituelle, reste reléguée.
Ce déficit de représentation a des effets concrets : peu d’attention aux besoins locaux, formation du clergé, protection des minorités, lutte contre l’islamisme. Le pouvoir central demeure sourd aux réalités africaines. L’Afrique est valorisée pour sa foi, mais écartée des décisions.
Tant que Rome n’intègre pas pleinement les voix africaines, l’universalité catholique restera inachevée. L’arrivée d’un pape américain est un symbole d’ouverture, mais elle ne compense pas l’injustice faite à une Église africaine vivante et méritante.
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Published on 2 months, 1 week ago
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