Podcast Episode Details

Back to Podcast Episodes
GÉRARD MILLER ÉTAIT-IL À LA TÊTE D’UN RÉSEAU DE VIOLEURS ET DE PÉDOCRIMINELS ? | GPTV

GÉRARD MILLER ÉTAIT-IL À LA TÊTE D’UN RÉSEAU DE VIOLEURS ET DE PÉDOCRIMINELS ? | GPTV



Le 15 avril 2025, Myriam Palomba et Jean-Luc Robert étaient les invités de Mike Borowski, sur Géopolitique Profonde !

Myriam Palomba est une journaliste et directrice de rédaction française, connue pour son travail dans la presse people. Elle a occupé des postes clés dans des magazines tels que Public et est également active dans la production de contenu digital. Myriam Palomba se distingue par son franc-parler et son regard critique sur les médias et la politique.

Jean-Luc Robert est auteur et conférencier, ancien psychologue spécialisé dans les troubles du comportement chez l’enfant. Il dénonce les dérives de la surmédicalisation. Son ouvrage Neuro divers + traite des dangers du surdiagnostic et de la marchandisation de la santé mentale. 

Un prédateur protégé par les institutions

Gérard Miller, figure médiatique engagée, se présentait comme féministe tout en étant accusé d’agressions sexuelles sur plus de 90 femmes, certaines mineures. Il aurait utilisé l’hypnose pour abuser de ses patientes, les plongeant dans un état de semi-conscience.

Cette prédation a été rendue possible par la complicité des institutions. À Paris-8, où il enseignait, des alertes internes ont été ignorées. Les médias n’ont pas relayé les premiers témoignages publiés dès 2023. Ce n’est qu’après des enquêtes indépendantes et la mobilisation des victimes que la justice s’est saisie du dossier. Pourtant, Miller continuait d’intervenir publiquement, soutenu par une élite culturelle complice.

Le mythe du féministe brisé par les faits

Miller a construit son impunité sur une posture idéologique : humaniste, inclusif, féministe. Ce masque lui a permis de neutraliser toute critique. En se réclamant des luttes progressistes, il désarmait la vigilance et enfermait ses victimes dans la sidération : comment accuser un allié déclaré ?

Ce camouflage idéologique est fréquent chez les prédateurs intellectuels. Leur stratégie n’est pas contradictoire, mais fonctionnelle. Miller violait non pas malgré ses convictions affichées, mais grâce à elles. Il instrumentalisait son rôle de psychanalyste engagé pour mieux piéger ses victimes. Cette logique de manipulation mentale via la thérapie est un outil classique dans ces abus.

L’impunité dans les milieux intellectuels et artistiques

L’affaire dépasse le cas Miller. Elle révèle des mécanismes de protection ancrés dans les sphères médiatiques, universitaires et culturelles. Dans ces cercles, dénoncer revient à trahir. Les victimes sont souvent marginalisées, réduites au silence.

Miller était un prescripteur idéologique. L’exposer revient à affaiblir un écosystème tout entier. L’inaction judiciaire face aux dizaines de plaintes témoigne d’une justice à deux vitesses, où les notables sont protégés. Il faut s’interroger : ces violences sont-elles des dérives isolées ou un rouage fonctionnel de certains réseaux ? L’affaire rappelle d’autres cas dans la politique, le showbiz, l’édition. Mêmes profils, mêmes silences, mêmes réseaux. Une culture d’impunité systémique, dissimulée sous le masque du progrès.

Support the show

Ne vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.

https://geopolitique-profonde.com/


Published on 3 months ago






If you like Podbriefly.com, please consider donating to support the ongoing development.

Donate