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"LE PAYS PART EN COUILLES !" LES FRANÇAIS SE LÂCHENT SUR LA MISÈRE ÉCONOMIQUE ! | GPTV INVESTIGATION

"LE PAYS PART EN COUILLES !" LES FRANÇAIS SE LÂCHENT SUR LA MISÈRE ÉCONOMIQUE ! | GPTV INVESTIGATION



Le 15 avril 2025,  Mickaël demandait aux Français combien il faut gagner pour vivre correctement : entre précarité étudiante, colère sociale et sentiment d’abandon, les réponses fracassent le récit officiel, sur GPTV Investigation.

Le seuil vital s’est déplacé : 3000 euros devient le nouveau minimum

Pour beaucoup, 3000 euros par mois ne sont pas un luxe, mais le strict minimum pour une vie décente : logement, alimentation, transport, charges fixes. En dessous, ce n’est plus une existence, c’est une lutte. Ceux qui parlent de confort à ce niveau n’ont aucune idée du coût réel de la vie en 2025.

À 2500 ou 3000 euros, on respire : on peut sortir un peu, épargner, faire face à l’imprévu. Pour les familles, les besoins atteignent vite 7000 euros à deux, selon la situation géographique : ville chère, campagne isolée, coût de la vie élevé partout.

Les étudiants sont très loin de ce seuil. Repas aux Restos du cœur, rayons Lidl, promotions, débrouille : ils ne préparent pas leur avenir, ils survivent. Ce ne sont pas des cas isolés, mais une génération entière sous perfusion. Le SMIC ne couvre même pas un tiers de leurs besoins. Leurs récits montrent un abandon systémique.

Une fracture sociale nourrie par la surdité politique

Le fossé entre citoyens et décideurs atteint un seuil critique. Beaucoup dénoncent un gouvernement focalisé sur l’international pendant que le pays s’effondre socialement. L’aide à l’Ukraine revient comme contrepoint à l’abandon des SDF, des étudiants, des familles monoparentales. Cette hiérarchie des priorités est vécue comme une trahison.

La fracture est aussi générationnelle : des travailleurs stables voient leurs enfants incapables d’accéder à la même vie avec le même métier. L’ascenseur social s’effondre. Les discours sur « les aides » ou « les efforts » ne passent plus. Ce qui était un mal-être devient un rejet conscient de la politique actuelle.

Les appels aux responsables sont directs, parfois désespérés. Une femme raconte avoir dû menacer de se suicider pour obtenir un logement social. La souffrance est concrète, quotidienne. Les Français veulent des actes, une redistribution claire, des priorités nationales affirmées. Et surtout, la fin d’un sentiment de trahison.

Une jeunesse écrasée, une société au bord de la rupture

La précarité étudiante symbolise le déclin. Études, petits boulots, sacrifices : certains doivent choisir entre manger ou se déplacer. Cette misère normalisée alerte : la France ne forme plus des citoyens, mais produit une jeunesse épuisée et désabusée.

Cette détresse devient vote contestataire, désengagement civique, rejet des institutions. La montée du RN n’est pas un accident, mais le fruit d’une colère ignorée. Peu croient aux promesses électorales ou aux ministres qui expliquent la vie à 1200 euros par mois. Ils veulent des comptes, pas des discours.

Même des sujets périphériques comme l’éducation sexuelle cristallisent une exaspération plus large : un État perçu comme idéologique, pendant que les familles s’enfoncent. Le pays semble avoir renoncé à garantir le minimum vital. Et une société qui abandonne ses jeunes est déjà en train de sombrer.

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Published on 3 months ago






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