Le 5 avril 2025, Mike Borowski analysait comment l’euro numérique, imposé par la BCE, marque le début d’un système centralisé de surveillance totale, supprimant l’anonymat financier, programmant l’usage de l’argent, et verrouillant l’accès à l’économie, sur GPTV.
L’euro numérique, pilier d’un système de contrôle centralisé
L’euro numérique, promu par l’Union européenne et la BCE, n’est pas un simple outil de paiement moderne, mais une infrastructure de contrôle. Sous couvert d’innovation et de souveraineté monétaire, il vise à remplacer l’argent liquide et à supprimer tout échange non tracé. Chaque transaction devra passer par des circuits autorisés, surveillés et validés.
La phase « préparatoire » jusqu’en octobre 2025 n’est pas une étude, mais la mise en place concrète du dispositif. Officiellement pour lutter contre la fraude, ce système instaurera une traçabilité intégrale, rendant toute dissidence économique impossible. Son adoption rendra le refus quasi impossible : refuser, ce sera être exclu.
L’euro numérique introduit une logique de monnaie programmable. Les autorités pourront restreindre l’usage selon le lieu, le moment ou votre comportement. L’argent devient outil de contrôle, et chaque citoyen une ligne surveillée dans un système codé.
L’accélération de l’agenda révèle l’urgence du contrôle
La BCE agit dans un contexte d’urgence stratégique : essor des cryptos, yuan numérique en Chine, et chute potentielle du système actuel basé sur la dette. Pour éviter un effondrement, l’euro numérique est la béquille de continuité du pouvoir.
En réponse aux sanctions contre la Russie et à la domination des réseaux américains (Visa, PayPal), l’euro numérique est présenté comme solution souveraine. Mais cette souveraineté n’est qu’apparente : elle sert les banques centrales et l’UE, pas les peuples.
L’Europe s’inspire du modèle chinois de crédit social, mais avec un discours démocratique. Le calendrier s’accélère pour neutraliser toute opposition avant son émergence. Une fois le système en place, il sera trop tard pour en débattre. La cage numérique sera invisible, mais totale.
Vers une traçabilité totale et la fin de l’anonymat financier
Avec l’euro numérique, chaque transaction sera traçable. L’argent liquide, toléré dans un premier temps, deviendra marginal, suspect, puis inutile. À terme, le cash sera assimilé à une déviance. La vie privée économique disparaîtra.
Même si la BCE promet une « confidentialité renforcée », il ne s’agira jamais d’anonymat réel. Toute la logique de la MNBC repose sur la collecte et le traitement centralisé des données. L’État disposera d’un tableau de bord de l’activité économique collective et individuelle.
Ce contrôle ouvre la voie à une coercition monétaire inédite : comptes bloqués, crédits expirants, taxes ciblées, taux personnalisés. L’argent deviendra un instrument disciplinaire, capable de punir sans procès. Ce n’est pas une théorie : c’est déjà testé ailleurs.
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Published on 3 months, 1 week ago
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