Le 3 mars 2025, Nicolas Stoquer dénonçait les ZFE comme une arme d’exclusion sociale, soutient la mobilisation des #Gueux, et accuse l’État de sacrifier les classes modestes au profit de ses intérêts fiscaux et des lobbys européens, sur GPTV.
Offensive populaire contre une écologie punitive
Le 6 avril 2025, une mobilisation nationale s'organise contre les Zones à Faibles Émissions (ZFE). Porté par le collectif « Les #Gueux » et la Fédération Française des Motards en Colère, ce mouvement dénonce une discrimination sociale masquée sous un vernis écologique. À Paris, Lyon, Strasbourg, Nantes, Avignon ou Annecy, les citoyens exigent la fin d’une politique qui pénalise les plus modestes au nom de la transition verte.
La contestation dépasse les périphéries rurales : une classe moyenne déclassée, incapable de s’offrir des véhicules aux normes, se soulève. La mobilité devient un luxe. Alexandre Jardin résume : « J’appelle les députés Renaissance à choisir notre peuple plutôt que l’Élysée. » L’écologie punitive révèle un autoritarisme technocratique aveugle aux réalités sociales.
Le climat rappelle celui de 2018 avec les Gilets Jaunes, mais la méthode change : rassemblements ciblés, stratégie coordonnée. Le message est clair : les élites polluent par leur mépris. Ce combat dépasse la voiture : il incarne le rejet d’un pouvoir inféodé à Bruxelles, sourd à son propre peuple.
Une mesure inefficace et coûteuse imposée de force
Les ZFE, imposées sous la directive européenne 2008/50/CE, interdisent depuis janvier 2025 les véhicules Crit’Air 3, 4 et 5 dans les grandes agglomérations. Objectif annoncé : réduire les particules fines responsables de 40 000 décès annuels. Mais ces chiffres sont contestés : les études sont lacunaires, politisées.
Derrière la santé publique, se cache une logique fiscale. Bercy estime qu’abroger les ZFE coûterait 3 milliards d’euros à l’État. Subventions européennes, recettes fiscales, plans d’investissement : l’État ne défend pas l’environnement, mais ses finances. Le système est trop rentable pour être abandonné.
Le marché ne suit pas : la majorité des ménages ne peut accéder aux véhicules propres. Le parc automobile français est trop ancien. L’électrique reste hors de prix, les occasions conformes sont rares. Résultat : des millions de Français bannis des villes. Ce n’est pas une transition, c’est une exclusion imposée.
Un réveil politique aux airs de revanche sociale
La lutte contre les ZFE révèle une recomposition du champ protestataire. Les #Gueux incarnent une colère structurée, portée par des figures comme Alexandre Jardin. Ce n’est plus une fronde d’oubliés, mais une offensive des exclus, éduqués, informés, résolus à reprendre la parole.
Les promesses d’assouplissement tombent à plat. La confiance est rompue. Les décisions viennent de Bruxelles, sous l’influence des lobbys et cabinets de conseil. Chaque sanction, chaque interdiction illustre une dépossession de souveraineté. Les manifestants réclament un changement de cap, pas des ajustements.
Cette lutte devra durer, s’enraciner localement, proposer des alternatives. Mais une première victoire est là : la remise en question du récit officiel. Les ZFE ne sont pas la solution, mais le symptôme d’un modèle à bout de souffle. Le peuple n’est pas l’ennemi de l’écologie, il en est la condition. Et quand on l’exclut, il se lève.
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Published on 3 months, 2 weeks ago
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