Le 22 mars 2025, Jeanne Bresciani était l’invitée de Mike Borowski, sur Géopolitique Profonde !
Jeanne Bresciani est une auteure française née en Corse, engagée depuis des décennies dans une réflexion littéraire sur les crises politiques et spirituelles de notre époque. Dans son roman Locus Niger ou le fils maudit, publié aux éditions Maïa, elle met en scène la réincarnation d’Albino, fils méconnu de Mussolini, pour explorer les résonances actuelles du fascisme. À travers ce récit profondément symbolique, elle interroge la persistance du totalitarisme dans nos sociétés modernes et le rôle de la littérature face aux dérives autoritaires.
La stratégie de contrôle par la crise
Le pouvoir moderne adopte des méthodes fascistes en instaurant un climat de peur permanent. Créer la crise, enflammer l’opinion, puis imposer une solution autoritaire devient un schéma récurrent. Crises sanitaires, énergétiques ou sécuritaires servent à renforcer un État centralisé présenté comme seul rempart.
Les dirigeants s’érigent en sauveurs tandis que la peur rend les masses dociles. Cette mécanique, héritée de Mussolini, repose sur l’angoisse et non la raison. Les élites imposent un récit unique, relayé par les médias et les experts, pour justifier des mesures de plus en plus liberticides. La vérité importe peu face à la puissance de la narration dominante.
Ce modèle, intégré aux institutions modernes, étouffe le débat et empêche toute contestation. Il ne s’agit plus de gouverner, mais de manipuler l’opinion par des récits construits pour instaurer un consentement à l’oppression.
Le peuple transformé en auxiliaire de la tyrannie
La société contemporaine pousse les citoyens à devenir eux-mêmes surveillants. Par peur de l’exclusion ou par soumission, chacun devient l’œil de l’État, prêt à dénoncer voisins, collègues ou proches. Inspiré des méthodes fascistes, ce contrôle par le bas détruit le lien social et favorise une méfiance généralisée.
Les régimes totalitaires ont toujours misé sur la surveillance interpersonnelle. Aujourd’hui, ce contrôle est réactivé par la technologie, le droit et les normes culturelles. Le citoyen croit œuvrer pour le bien commun en surveillant l’autre.
Les réseaux sociaux et les campagnes officielles ne visent plus à informer mais à orienter les comportements. La délation devient un réflexe valorisé. Ce fascisme doux, maquillé en démocratie participative, façonne une société où l’oppression est intériorisée et même défendue par les opprimés eux-mêmes.
La fabrication systématique des faux héros
Les élites orchestrent crises et chaos pour ensuite se poser en sauveurs. Ce théâtre politique, directement issu de la propagande fasciste, repose sur la glorification de dirigeants prétendument vertueux. Le storytelling remplace l’action : échec devient succès, contrainte devient liberté.
Ce renversement sémantique légitime l’arbitraire. Les chefs sont célébrés non pour ce qu’ils résolvent, mais pour le rôle qu’ils jouent. Les médias de masse entretiennent cette illusion.
En glorifiant leurs oppresseurs, les peuples perpétuent leur soumission. Ce mécanisme intégré empêche toute révolte réelle : l’ennemi devient invisible, le système inattaquable, sa violence banalisée. Ce prolongement moderne du fascisme repose sur une adhésion volontaire à l’idéologie dominante.
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Published on 3 months, 3 weeks ago
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