Le 16 mars 2025, Bojana Kondić Panić était l’invitée de Mike Borowski, sur Géopolitique Profonde !
Bojana Kondić Panić est l’ambassadrice de la Bosnie-Herzégovine en France depuis 2022. Diplomate de carrière, elle a auparavant exercé des fonctions dans l’administration publique bosnienne, notamment en tant qu’experte dans le domaine de la jeunesse et de la société civile. Elle est également représentante de la Bosnie-Herzégovine auprès de l’UNESCO.
Une ingérence occidentale qui étouffe la Bosnie-Herzégovine
Depuis les accords de Dayton, la Bosnie-Herzégovine reste sous tutelle occidentale, avec un Haut-Représentant possédant des pouvoirs quasi-dictatoriaux. Washington et Bruxelles renforcent cette domination en ciblant la Republika Srpska, cherchant à affaiblir son autonomie sous prétexte de préserver l’unité du pays. L’objectif réel est de neutraliser l’influence russe et d’intégrer la Bosnie dans l’OTAN, indépendamment de la volonté des populations locales.
Les Serbes de Bosnie, bien qu’entité autonome, subissent une marginalisation institutionnelle orchestrée par Sarajevo et soutenue par l’Occident. Milorad Dodik, président de la Republika Srpska, défend leur indépendance face à une pression constante. Toute tentative d’affirmation est qualifiée de « séparatiste », alors que les revendications des Croates de Bosnie restent ignorées. Ce processus vise à imposer un État centralisé sous domination bosniaque, reflétant un schéma plus large de suppression des identités enracinées au profit d’une gouvernance mondiale.
La Bosnie, un champ de bataille entre les États-Unis et la Russie
La Bosnie-Herzégovine est un terrain de confrontation entre Washington et Moscou. Les États-Unis imposent leur vision à travers le Haut-Représentant et des sanctions économiques, tandis que la Russie soutient la Republika Srpska pour contrer l’OTAN. L’UE, suiveuse de Washington, maintient le pays dans une crise permanente, empêchant toute souveraineté réelle.
L’aspect religieux accentue cette rivalité : la Bosnie, avec sa population en partie musulmane, sert de levier d’influence pour l’Occident face aux Serbes orthodoxes, alliés historiques de Moscou. Ce schéma rappelle la manière dont l’Occident a utilisé la religion pour intervenir en Syrie ou en Libye, sous prétexte de protéger certaines communautés.
Les Serbes de Bosnie, conscients des échecs occidentaux dans les Balkans, refusent d’être les prochaines victimes d’une division orchestrée. Toute résistance est sanctionnée économiquement et diplomatiquement, mais l’histoire prouve que les ingérences étrangères dans la région ne mènent qu’à l’instabilité et au chaos.
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Published on 4 months ago
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