Le 13 mars 2025, Nicolas Stoquer vous attendait pour un sur un sujet d’actualité explosif, surGéopolitique Profonde !
Une rencontre secrète qui embrase le pays
La Roumanie est en ébullition après la révélation d’une rencontre entre l’ambassadeur de France à Bucarest et le juge ayant interdit la candidature de Călin Georgescu. Cette information, dévoilée alors que les manifestations se multiplient, renforce un climat de défiance généralisée envers les institutions.
La Cour constitutionnelle a invalidé la candidature de Georgescu pour prétendues violations électorales et influence russe. Mais cette justification ne convainc pas. L’interdiction d’un candidat populaire et critique envers l’OTAN apparaît comme une manœuvre politique. La présence française renforce l’idée d’une élection manipulée pour préserver l’alignement géopolitique de la Roumanie avec l’Union européenne et l’axe atlantiste.
Dans les rues de Bucarest et des grandes villes, les slogans fusent : « La démocratie n’est pas facultative » et « Nous voulons des élections libres ». Cette colère dépasse Georgescu et traduit un rejet profond d’une élite politique soumise aux diktats étrangers.
La Roumanie, cobaye du contrôle électoral européen
Ce qui se joue en Roumanie dépasse le cadre national. L’Union européenne y teste ses méthodes pour neutraliser des scrutins jugés dangereux. Après avoir mis la Hongrie et la Pologne sous pression financière et juridique, elle expérimente en Roumanie un mode plus radical : la disqualification directe des candidats indésirables sous couvert de régulation démocratique.
L’objectif est d’empêcher l’émergence d’un dirigeant souverainiste remettant en cause l’alignement géostratégique de Bucarest. Georgescu, critique envers l’OTAN et favorable à plus d’indépendance vis-à-vis de Bruxelles, représentait une menace. Son exclusion garantit qu’un président pro-occidental prenne le pouvoir en mai.
L’implication de la France n’est pas un hasard. Macron considère la Roumanie comme un élément clé du dispositif militaire européen face à la Russie. Depuis le début du conflit en Ukraine, Bucarest est devenu un pilier stratégique, accueillant bases et contingents militaires étrangers. Un dirigeant indépendant pourrait remettre en cause cette position.
La Roumanie est aussi un laboratoire politique. L’UE y affine ses outils de contrôle démocratique avant de les appliquer ailleurs. Si cette opération réussit, elle pourrait inspirer d’autres manipulations électorales en Europe centrale et orientale, où les souverainistes inquiètent Bruxelles.
Un risque d’embrasement incontrôlable
La contestation en Roumanie ne faiblit pas. Des blocages apparaissent, des affrontements éclatent avec les forces de l’ordre, et des groupes souverainistes appellent à la désobéissance civile. La question n’est plus de savoir si la crise va dégénérer, mais jusqu’où.
Le gouvernement roumain vacille. Ses justifications peinent à convaincre, et l’opposition exige la transparence sur les pressions exercées par Bruxelles et Paris.
La Roumanie est le théâtre d’un affrontement majeur sur le contrôle électoral européen. Si cette manipulation aboutit, d’autres nations seront les prochaines cibles. Mais si la révolte populaire l’emporte, c’est tout le système de gouvernance de l’UE qui pourrait être ébranlé.
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Published on 4 months ago
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