Le 26 février 2025, Marc Daoud et Jean-Luc Robert étaient les invités de Mike Borowski, dans La Grande Émission de Géopolitique Profonde !
Marc Daoud est le directeur de publication de Nexus, un magazine bimestriel français qui traite de sujets variés tels que la médecine non conventionnelle, l’écologie, la spiritualité et les théories du complot. Nexus se présente comme un média offrant une information libre, quitte à être inquiétante, et s’efforce de documenter des révélations et des innovations qui dérangent.
Jean-Luc Robert, psychologue spécialisé dans les troubles du comportement chez les enfants est un auteur connu pour ses analyses critiques sur les dérives sociétales, en particulier celles liées à la santé mentale et à la neurodiversité. Dans son dernier ouvrage, “Neuro divers +”, il explore les enjeux et les conséquences du surdiagnostic chez les jeunes et les adultes, dévoilant les dangers de la marchandisation de la santé mentale.
Un scandale d’une ampleur inédite
L’affaire de l’institution Notre-Dame de Bétharram révèle des décennies d’abus systématiques sur des enfants. De 1950 à 2010, des élèves y ont subi violences physiques, sexuelles et psychologiques, dans un silence total. Plus de 130 plaintes ont été déposées, exposant une mécanique institutionnelle qui a permis ces crimes.
Les victimes, mineures au moment des faits, étaient sous l’autorité d’éducateurs et de prêtres qui ont exploité leur pouvoir pour instaurer un contrôle total. La terreur et l’isolement ont réduit ces enfants au silence, empêchant toute dénonciation. Ceux qui tentaient de parler étaient ignorés, et les coupables simplement déplacés au lieu d’être sanctionnés.
L’Église, au lieu de protéger les victimes, a couvert les coupables pour préserver sa réputation. Ce système de déni et de complicité a prolongé les abus pendant plus de 60 ans.
Des victimes brisées à vie
Les séquelles psychologiques sont dévastatrices. Beaucoup souffrent de dépressions, troubles anxieux ou addictions, incapables de reconstruire leur vie. Certains ont sombré dans l’isolement, d’autres se sont suicidés.
Les survivants témoignent d’une détresse persistante, aggravée par l’indifférence des institutions. La honte et la peur les ont réduits au silence pendant des décennies. Aujourd’hui, ils réclament justice et des sanctions contre ceux qui ont permis ces crimes.
François Bayrou savait-il ?
L’ancien ministre de l’Éducation et maire de Pau est accusé d’avoir été informé des abus dès les années 1990 sans agir. Enseignants et témoins affirment lui avoir signalé les faits, mais il n’a pris aucune mesure.
Sa proximité avec Bétharram – où ses enfants étaient scolarisés et son épouse enseignait – soulève des questions. Si Bayrou savait, pourquoi n’a-t-il rien fait ? Comment un ministre censé protéger les élèves a-t-il pu ignorer un scandale d’une telle ampleur ?
Il nie toute responsabilité, mais les preuves s’accumulent. Son silence et son inaction pèsent sur sa crédibilité. Des appels à sa démission émergent alors que l’affaire prend de l’ampleur.
Un système complice mis à nu
Ce scandale dépasse Bétharram. Il met en lumière un mode de gestion qui privilégie l’omerta et la protection des coupables au détriment des victimes. La justice devra trancher, mais l’indignation grandit face à cette impunité institutionnalisée.
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Published on 4 months, 3 weeks ago
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