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FIN DE LA GUERRE EN UKRAINE : POUTINE DEVIENT LE MAÎTRE DU JEU ! | LA MATINALE GPTV
Le 26 février 2025, Finn Andreen, Dimitri de Kochko et Xavier Moreau étaient les invités de La Matinale, animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, sur Géopolitique Profonde !
Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialiste des rapports de force mondiaux. Il publie régulièrement des analyses géopolitiques et économiques sur les dynamiques internationales.
Dimitri de Kochko est journaliste, réalisateur et militant associatif. Acteur incontournable des relations franco-russes, il est Président de Stop Russophobie et fondateur de l’association France-Oural, ainsi qu'à l’origine de plusieurs initiatives culturelles majeures, comme le Prix Russophonie et les Journées du Livre Russe. Son expertise sur la Russie et ses implications géopolitiques est précieuse pour décrypter le récent désengagement de Moscou en Syrie.
Xavier Moreau, analyste en relations internationales, est un ancien officier parachutiste diplômé de Saint-Cyr. Installé en Russie depuis 24 ans, il dirige Stratpol et a publié plusieurs ouvrages sur la politique russe, dont Pourquoi la Russie a gagné ?.
Moscou a pris l’avantage militaire et stratégique
Après trois ans de guerre, la supériorité militaire russe est indéniable. L’Ukraine, soutenue par l’OTAN, accumule les défaites et peine à maintenir un front cohérent. L’idée d’une Russie affaiblie relève de la propagande occidentale. Moscou a renforcé son industrie de défense, intensifié ses frappes et verrouillé les points stratégiques du conflit.
Là où l’Occident espérait l’effondrement de la Russie, c’est l’Ukraine qui flanche. Pertes humaines lourdes, corruption persistante et pénurie d’armements occidentaux aggravent la situation. La Russie, elle, solidifie ses lignes, augmente sa production de drones et renforce son artillerie. L’OTAN, malgré ses discours martiaux, ne peut plus inverser la tendance.
Les élites occidentales s’agitent dans le vide
Face à cette réalité, les dirigeants occidentaux persistent dans le déni. Zelensky implore l’UE pour plus d’armes et d’argent, tandis que Von der Leyen promet une victoire illusoire. Macron, de son côté, parle d’envoyer des troupes alors que la France peine à mobiliser une force crédible.
À Washington, Trump, fraîchement réélu, veut mettre fin au conflit. Il propose un cessez-le-feu temporaire et fait pression pour un accord de paix. Il suggère d’accueillir Zelensky et Poutine pour négocier, tout en affirmant que la paix ne doit pas signifier la capitulation de l’Ukraine.
Trump propose aussi que les États-Unis récupèrent la moitié des ressources minérales et pétrolières ukrainiennes en échange de leur soutien. Kiev rejette cette offre, faute de garanties sécuritaires. Il évoque également une réduction des dépenses de défense russes et la tolérance d’une présence militaire européenne en Ukraine.
Une guerre de narratifs face à la réalité du terrain
Les médias occidentaux relaient encore l’idée d’une Russie au bord de l’effondrement, mais ce récit masque une réalité implacable : l’Occident a perdu la guerre de position.
Sur le terrain, la Russie avance, méthodique et implacable. L’Ukraine ne peut plus masquer la débâcle, et bientôt, même les médias occidentaux devront reconnaître l’évidence. Les négociations futures seront dictées non par Paris, Berlin ou Washington, mais par Moscou. Car c’est la Russie qui détient les cartes maîtresses.
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Published on 4 months, 3 weeks ago