Le 20 février à 2025, Nicolas Stoquer dénonçait la trahison du Rassemblement National qui, en s’abstenant sur la nomination de Richard Ferrand, offre à Macron le contrôle du Conseil Constitutionnel et condamne la France à un verrouillage institutionnel fatal, sur GPTV.
Le Rassemblement National sacrifie la France
Le RN vient de commettre une trahison majeure. Avec une seule voix supplémentaire, il aurait pu empêcher la nomination de Richard Ferrand, mais il a choisi de ne pas le faire. Ce n’est ni une erreur ni de l’incompétence, mais un calcul cynique : Marine Le Pen, menacée d’inéligibilité, espère que Ferrand, proche de Macron, lui sera favorable lorsqu’il statuera sur son cas.
L’ironie est totale : Ferrand, présenté comme un rempart contre le RN, accède au pouvoir grâce à ce dernier. Cette soumission prouve que le RN n’est qu’un rouage du système, incapable de défendre la souveraineté nationale.
La Macronie verrouille les institutions
Avec Ferrand à sa tête, le Conseil Constitutionnel devient un outil stratégique pour Macron. Chargé de valider ou censurer les lois, contrôler les élections et bloquer certaines initiatives parlementaires, il est désormais sous la coupe du pouvoir en place pour neuf ans.
Ferrand, fidèle à Macron et impliqué dans plusieurs affaires judiciaires, symbolise la mainmise du clan présidentiel sur les institutions. Son élection confirme que la France est piégée dans un système où les décisions ne se prennent plus au Parlement, mais dans des cercles restreints contrôlés par l’Élysée.
Macron prépare ainsi des réformes irréversibles qui affaibliront encore plus la souveraineté nationale et les libertés publiques. Dans neuf ans, il sera trop tard pour revenir en arrière. La passivité du RN face à cette stratégie en fait un complice direct.
Il n’y a plus d’opposition, seulement des complices
Ce coup de force révèle une réalité brutale : il n’existe plus d’opposition institutionnelle crédible. Le RN, censé incarner une alternative, se plie aux décisions du pouvoir. L’Assemblée nationale n’est plus un lieu de résistance : les partis d’opposition feignent l’indignation mais valident, par leur silence ou leur passivité, les décisions les plus critiques.
Face à cette collusion généralisée, une seule question se pose : par qui et par où viendra le salut ? L’histoire montre que les peuples trahis finissent toujours par reprendre leur destin en main. Ceux qui refusent d’abdiquer doivent désormais explorer d’autres voies pour restaurer la souveraineté de la France.
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Published on 4 months, 4 weeks ago
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