Le 2 janvier 2025, Oskar Freysinger, le Colonel Jacques Baud et Laurent Michelon, étaient les invités de La Matinale, animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, sur Géopolitique Profonde.
L’Occident perd pied. De l’humiliation en Ukraine à la montée des tensions avec la Chine, sa domination mondiale vacille. Le monde bascule vers un nouvel ordre multipolaire, où les anciens maîtres du jeu ne font plus la loi.
Les faits sont clairs : l’Occident recule, incapable de répondre aux défis qui s’imposent à lui.
L’humiliation en Ukraine : un tournant stratégique
Malgré des milliards injectés, l’Ukraine illustre l’impasse stratégique de l’Occident. La contre-offensive n’a pas inversé la dynamique : la Russie consolide ses positions, tandis que Washington et Bruxelles envisagent une division « à la coréenne ». L’Europe s’affaiblit davantage sous le poids de la crise énergétique, de la désindustrialisation et de caisses vides.
L’OTAN, minée par les divisions internes, échoue à maintenir une stratégie cohérente face à Moscou. L’incapacité à soutenir une confrontation prolongée expose un Occident désuni, rongé par ses propres contradictions.
La sinophobie : une fuite en avant suicidaire
L’hostilité croissante envers la Chine, alimentée par des sanctions et des discours punitifs, affaiblit les entreprises européennes sans freiner Pékin. La décision européenne de révoquer le statut douanier de Hong Kong ne punit que l’Europe elle-même.
La stratégie sinophobe, orchestrée par Washington, révèle la soumission de l’Europe. Les initiatives chinoises comme les BRICS et les Nouvelles Routes de la Soie redessinent l’ordre mondial, tandis que l’Occident s’isole en répétant des politiques inefficaces.
Un nouvel ordre mondial émerge
Pendant que l’Occident vacille, les BRICS s’élargissent et les régions naguère sous contrôle occidental s’émancipent. La Russie et la Chine prennent le rôle de stabilisateurs, renforçant leurs partenariats économiques et diplomatiques à l’échelle mondiale.
En contraste, l’Occident accumule crises internes et perte d’influence. Les divisions sociales, économiques et politiques le rendent incapable d’affronter un futur multipolaire. Le Sud global, autrefois dominé, construit désormais ses propres structures.
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Published on 6 months, 2 weeks ago
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