Le 4 décembre 2024, Nicolas Stoquer analysait comment le missile hypersonique Orechnick bouleverse l’équilibre stratégique mondial en rendant obsolète la dissuasion nucléaire occidentale, tandis que la Russie réinstaure la peur nucléaire face à un Occident dépassé par la situation.
Le missile Orechnick redéfinit la supériorité militaire mondiale
Le missile hypersonique Orechnick révolutionne l'équilibre stratégique mondial en rendant obsolètes les défenses antimissiles occidentales. Capable d'atteindre des vitesses supérieures à Mach 10 et de manœuvrer avec agilité, il échappe à toute interception par les technologies actuelles. Le « bouclier antimissile », imaginé sous Reagan, s’effondre face à cette avancée. Désormais, la Russie détient une supériorité militaire incontestable, transformant l'idée de frappe nucléaire en une réalité imparable.
L’impact est majeur : la domination américaine, pilier de l'ordre mondial depuis 70 ans, vacille. Les efforts du complexe militaro-industriel occidental pour neutraliser la menace nucléaire russe se heurtent à cette avancée. Moscou impose une nouvelle ère où l'offensive prime sur la défense, ramenant la peur au cœur des relations internationales. Face à cela, l’Occident peine à réagir.
Poutine ne joue pas au poker, mais impose sa stratégie d’échecs
L’Occident voit Poutine comme un joueur de poker, alors qu’il pratique les échecs. Là où les leaders occidentaux improvisent à court terme, Poutine planifie chaque mouvement avec précision. Prêt à sacrifier des positions temporaires, il vise des gains stratégiques durables, comme en témoigne la résilience russe en Ukraine. Cette approche s’appuie sur une lecture froide des faiblesses adverses, notamment l’abandon occidental de la peur nucléaire.
Sergueï Karaganov, proche du Kremlin, le résume : « La dissuasion ne fonctionne plus, il faut réinstaurer la peur. » Les élites occidentales, percevant l’arme nucléaire comme un vestige symbolique de la guerre froide, sous-estiment gravement le danger. En multipliant les démonstrations de force et en exploitant des armes comme Orechnick, Moscou cherche à réintroduire la peur dans les esprits occidentaux, un outil stratégique essentiel pour dissuader des interventions militaires croissantes en Ukraine.
La Russie impose la menace nucléaire face aux provocations occidentales
Avec le retour de la terreur nucléaire, la Russie affirme ses intérêts vitaux contre les actions occidentales, comme le soutien militaire à l’Ukraine. La combinaison des armes hypersoniques et des tensions croissantes entre grandes puissances redéfinit les doctrines stratégiques. Désormais, la Russie brandit sa capacité nucléaire comme ultime levier pour contraindre ses adversaires.
Karaganov est clair : « La peur d’une apocalypse nucléaire doit être réinstaurée pour éviter une guerre plus large. » En réponse à l’élargissement de l’OTAN et aux livraisons d'armes en Europe de l'Est, Moscou adopte une posture plus agressive. L'Occident, quant à lui, sous-estime le sérieux de ces avertissements et s'enfonce dans une stratégie risquée, fondée sur l’illusion que la Russie ne franchira jamais le seuil nucléaire. Poutine, déjà prêt à d’immenses sacrifices, maintient la menace d’un conflit global comme un outil stratégique.
L’histoire montre que minimiser la détermination russe pourrait mener l’Occident à une catastrophe.
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Published on 3 weeks, 2 days ago
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