Le 4 novembre 2024, Corinne Lalo était l’invitée de Nicolas Stoquer, sur GPTV !
Corinne Lalo, journaliste et grand reporter spécialisée dans la santé depuis trente ans, a couvert certaines des affaires les plus marquantes de notre époque : du scandale du sang contaminé au nuage de Tchernobyl, en passant par la controverse de la vaccination contre l’hépatite B et la grippe H1N1.
Elle est aussi coauteure de « Le Livre noir du médicament » et « Se soigner sans médicaments de A à Z », œuvres incontournables pour comprendre les dangers des produits pharmaceutiques et la recherche de solutions alternatives. Son livre « Les perturbateurs endocriniens : Tout ce qu’on ne vous dit pas », offre un éclairage précieux sur des questions de santé publique souvent passée sous silence.
Les perturbateurs endocriniens et la sexualité
Omniprésents dans notre environnement, les perturbateurs endocriniens influencent la santé en interférant dans des processus biologiques essentiels. Dès les premières semaines de grossesse, ils modifient le développement du cerveau et du corps, normalement programmés pour suivre des trajectoires sexuées précises. En perturbant ce processus, ces substances altèrent durablement la différenciation sexuelle.
Des études relient cette exposition à des évolutions de genre et de sexualité, telles que l’ambiguïté sexuelle, le transgenrisme et les orientations sexuelles. Les produits quotidiens, des plastiques aux cosmétiques, libèrent des composés chimiques qui s’accumulent dans le corps et influencent subtilement les processus biologiques. Cette exposition, souvent minimisée, pourrait ainsi reconfigurer les identités sexuelles et les comportements.
Gènes et perturbations chimiques
Au stade fœtal, l’organisme est neutre avec la possibilité de devenir mâle ou femelle. Le gène SRY sur le chromosome Y déclenche cette différenciation en activant les cellules de Sertoli, qui produisent une hormone anti-femelle pour les embryons mâles. Les fœtus XX, sans ce gène, suivent une autre voie de développement. Les perturbateurs endocriniens perturbent ce processus, créant une confusion dès l’embryon.
Des bébés intersexes naissent ainsi avec des caractéristiques qui ne correspondent pas aux classifications mâle ou femelle. Contrairement au transgenrisme, cette ambiguïté sexuelle est le résultat direct de l’exposition chimique in utero. La contamination, transmise de la mère au fœtus, influence en profondeur le développement identitaire de l’enfant, générant une inquiétude croissante chez les parents.
Une génération influencée par la pollution chimique
Face à ces transformations, la société observe une hausse des transitions chimiques et chirurgicales. Enfants et adolescents sont orientés vers des traitements hormonaux pour ajuster leur genre ressenti avec leur identité biologique perçue. Cette médicalisation suscite des préoccupations, d’autant que ces transformations peuvent être influencées par des facteurs environnementaux non contrôlés.
En perturbant les processus biologiques dès le stade fœtal, les produits synthétiques redéfinissent la différenciation sexuelle. La société se retrouve alors face à des générations influencées par des facteurs chimiques plutôt que des choix individuels, redéfinissant la notion même de genre.
https://geopolitique-profonde.com/
Published on 2 months ago
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