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UN MAGISTRAT VEND SA FILLE DE 13 ANS SUR INTERNET : 3 ANS DE PRISON AVEC SURSIS ! | GPTV ACTU

UN MAGISTRAT VEND SA FILLE DE 13 ANS SUR INTERNET : 3 ANS DE PRISON AVEC SURSIS ! | GPTV ACTU



Le 5 octobre 2024, Mike Borowski décryptait sur GPTV Actu, l’affaire choquante d’Olivier Bailly, ex-magistrat condamné à trois ans de prison avec sursis pour avoir proposé à des internautes de s’en prendre sexuellement à sa fille de 13 ans.

De l’échange libertin à l’horreur familiale

Octobre 2019 : Olivier Bailly est signalé aux autorités par un internaute choqué par ses échanges sur un site libertin.
Le magistrat occupe alors un poste de vice-président au tribunal judiciaire de Dijon. Inscrit sur le site sous pseudonyme, il propose à des inconnus de se livrer à des actes sexuels de domination avec sa propre femme, pendant qu’il observe ou filme. Sa femme, également magistrate et conseillère à la cour d’appel de Dijon, aurait accepté ces rencontres une dizaine de fois « pour lui faire plaisir ».

Mais la perversion va bien au-delà des simples échanges libertins. Dans certaines conversations, Olivier Bailly mentionne sa fille mineure, affirmant qu’elle « espionne » son intimité. Certains internautes cessent alors la conversation, mais d’autres continuent, et c’est là que le magistrat détourne les discussions pour faire des propositions horribles. Il suggère que sa fille pourrait être « disponible » et envoie même des photos suggestives de l’adolescente, prises à son insu, dans sa chambre ou allongée sur un canapé. Une déshumanisation qui dépasse l’entendement.

Le masque tombe pour l’ex-magistrat

Lorsque la police prend l’affaire en main, un agent infiltré engage une conversation avec Olivier Bailly pour obtenir plus de détails. Les propositions du magistrat deviennent alors plus explicites : « Elle doit subir même si elle n’est pas d’accord » ou encore « quand on l’entendra hurler dans la maison, on saura qu’elle a perdu son pucelage ». Le magistrat explique qu’il veut que sa fille devienne soumise à un « mâle choisi pour elle, sans elle ». Des phrases qui ne laissent aucune place au doute.

Pendant le confinement de 2020, Bailly se plaint même de ne pouvoir faire venir personne chez lui à cause des restrictions sanitaires. Il explique que sa fille reste « disponible », mais aucun des hommes qu’il a contactés ne peut se déplacer. Il est clair qu’il espérait un passage à l’acte. Cependant, aucun des contacts n’a osé aller plus loin, empêchant ainsi l’abus. Finalement, les enquêteurs estiment que le magistrat n’en était plus au stade du fantasme, mais qu’il avait franchi la ligne rouge en faisant des propositions concrètes.

Une peine ridicule face à l’horreur

Lorsque l’affaire éclate publiquement, Olivier Bailly est radié de la magistrature en 2021. Sa femme, bien qu’ayant participé à certains échanges libertins, est libérée sans poursuite et affirme n’avoir jamais eu connaissance des agissements de son mari.

Le mari, lui, reconnaît les faits mais assure qu’il ne s’agissait que d’un « délire malsain virtuel », fruit d’une conséquente charge de travail et du traumatisme d’une affaire de meurtre sur laquelle il avait travaillé en tant que magistrat 12 ans plus tôt.

La Cour d’appel vient de rendre son verdict le 30 septembre dernier. Olivier Bailly est condamné à seulement 3 ans de prison avec sursis probatoire, perd son autorité parentale sur sa fille et ne pourra plus exercer une profession en contact avec des mineurs pendant 10 ans. Il est également inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS). Comme quoi, il vaut mieux vendre sa fille que vendre de la drogue, en France.

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Published on 3 months ago






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