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LA DÉRIVE HANOUNA : C’EST BIEN PIRE QUE CE QUE VOUS IMAGINEZ… | GPTV ACTU
Le 4 Septembre 2024, Léopold Jimmy et Stéphanie Reynaud étaient les invités de Mike Borowski sur GPTV Actu.
Léopold Jimmy est un journaliste indépendant ayant couvert diverses manifestations et événements politiques. Il diffuse ses reportages via son agence LDC News.
Stéphanie Reynaud est comédienne. Elle est également passionnée par les médias et la communication, et anime la chaîne YouTube nommée Tribune Libre , où elle interviewe des personnalités diverses sur des sujets d’actualité.
À l’heure où la liberté d’expression et la régulation des médias font débat, Cyril Hanouna se lance dans une bataille juridique contre l’ARCOM, l’autorité de régulation de la communication audiovisuelle en France, suite à la décision de supprimer C8.
L’ARCOM : plus qu’un régulateur de télévision, un régulateur des réseaux sociaux
Cyril Hanouna, figure emblématique du paysage audiovisuel français, défend sa chaîne, C8, face à l’ARCOM, responsable de la régulation des chaînes de télévision et des réseaux sociaux. La question se pose alors : l’ARCOM exerce-t-elle une forme de censure déguisée ? En allant au-delà des médias traditionnels, l’ARCOM s’immisce dans un espace numérique en constante évolution, suscitant des craintes de dérive vers un contrôle excessif, restreignant l’accès à une information diversifiée et non biaisée.
L’ARCOM : une nouvelle forme de Big Brother ?
Peut-on considérer l’ARCOM comme une forme moderne de Big Brother ? Son autorité s’étend au-delà des médias traditionnels et touche les réseaux sociaux, créant une zone grise entre régulation nécessaire et censure potentielle. La transparence des décisions et des interventions de l’ARCOM est souvent remise en question, notamment lorsqu’il s’agit de sanctions prises contre certains médias tout en fermant les yeux sur d’autres.
Le rôle de l’ARCOM dans la régulation des contenus en ligne, associé à ses méthodes opaques, alimente les craintes d’une surveillance accrue et d’une réduction des libertés individuelles. Pour beaucoup, l’ARCOM dépasse son rôle de régulateur et se transforme en un outil de contrôle d’État.
L’ARCOM : un organe politique de gauche ?
Les membres de l’ARCOM sont nommés par des figures politiques telles que le Président de la République et les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, ce qui soulève des interrogations. Cela signifie-t-il que l’ARCOM est influencée par des tendances politiques, notamment de gauche ?
L’origine des membres de l’ARCOM, souvent issus des cercles proches du pouvoir, nourrit l’idée que l’ARCOM pourrait servir des intérêts politiques plutôt que l’intérêt public. LARCOM est-elle vraiment impartiale dans ses décisions, ou joue-t-elle un rôle politique masqué.
Pourquoi l’ARCOM ne sanctionne-t-elle jamais les chaînes du service public ou TF1 ?
Une question persistante concerne le traitement apparemment clément de l’ARCOM envers les chaînes du service public et des grandes chaînes comme TF1. Alors que C8 et Cyril Hanouna font face à des sanctions sévères, les chaînes du service public semblent bénéficier d’une relative immunité. Ce deux poids, deux mesures est-il un signe de favoritisme politique ? Les choix de l’ARCOM quant aux chaînes sanctionnées et celles épargnées laissent perplexes les observateurs, qui y voient un reflet des affiliations politiques de l’organisme.
En conclusion, l’ARCOM se positionne au cœur d’un débat sur la liberté d’expression et la régulation des médias. Est-elle un simple régulateur, ou un organe de censure déguisé sous une façade de régulation nécessaire ?
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Published on 4 months ago