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STANDARDS DE L’OMS POUR L’ENFANCE : LA MENACE SEXUELLE ET PÉDOCRIMINELLE | THIBAULT KERLIRZIN | GPTV
Le 28 juillet 2024, Thibault Kerlirzin était l’invité du Rendez-vous Interdit animé par Raphaël Besliu, en direct sur Géopolitique Profonde.
Thibault Kerlirzin est consultant en stratégie d’intelligence économique, diplômé de l’École de Guerre Economique et de l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales.
Depuis plusieurs années, il s’est spécialisé dans l’analyse du rôle trouble que jouent les ONG, autoproclamées porte-voix de l’intérêt général, dans la guerre économique qu’affrontent les entreprises et les acteurs publics.
Il anime également le site Davocratie, qui produit des dossiers de fond sur les ONG et les cartographies pour identifier et relier les réseaux de pouvoir.
Nous abordons un sujet grave, à connaître absolument : les standards européens de l’OMS pour l’éducation à la sexualité des enfants.
Voici la présentation du travail réalisé par Thibault Kerlirzin pour l’association des Mamans Louves :
« Voici près de quinze ans déjà, la publication des Standards de l’OMS pour une éducation sexuelle en Europe a généré des inquiétudes.
Son contenu, présenté comme scientifique par ses partisans, affirmait que l’enfant serait sexualisé dès son plus jeune âge. Par conséquent, il conviendrait de lui inculquer des principes d’éducation sexuelle, au moyen notamment de propos et d’images parfois très explicites.
Cette approche est d’autant plus problématique qu’elle émane de l’Organisation mondiale de la Santé et revêt ainsi un caractère totalisant.
De plus, cette institutionnalisation-légitimation a vocation à accroître sa prégnance au travers de l’intégration de certaines de ses références dans la version révisée d’un document à vocation totalisante, les Principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité, partie intégrante des Objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations unies.
Publié par l’ONU et plusieurs de ses agences en collaboration avec l’OMS, il ne reprend pas les éléments les plus polémiques des Standards de 2010.Le document révisé parle toutefois d’ « actualisations et [d]es nouveaux contenus rédactionnels qui viennent compléter les Principes directeurs généraux », parmi lesquels figurent donc désormais certaines sources des Standards.
Une étude exhaustive des divers noms qui composent les Standards alerte à plus d’un titre. Le groupe d’experts à l’origine de sa rédaction, déjà analysé pour certains de ses profils par des veilleurs vigilants, se révèle plus militant (voire activiste) que scientifique.
En effet, la Fédération internationale pour la planification familiale (International Planned Parenthood Federation, abrégée en IPPF) se montre récurrente et dominante, notamment au travers de ses associations membres telles que la néerlandaise Rutgers WPF et la belge Sensoa, ou encore de son partenaire SIECUS.
Les caractéristiques propres à ces organisations se partagent entre le soutien aux approches pédocriminelles d’Alfred Kinsey, et pour certaines le néo-malthusianisme.
Concernant la sexualisation des enfants, nous avons illustré notre propos par des captures variées et du contenu rapporté, tel que le matériel pédagogique pour l’éducation sexuelle des enfants d’âge préscolaire de Sensoa.
Néanmoins, qualifier les Standards de 2010 par la seule analyse de son groupe d’experts occulte une part plus importante et bien plus sombre de ce programme. »
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Published on 5 months, 1 week ago